rival, -ale

RIVAL, RIVALE

nom et adjectif (pluriel Rivaux, rivales).
Étymologie : xve siècle. Emprunté du latin rivalis, « riverain ; personne qui dispute à une autre l’eau d’une même rivière », puis « concurrent en amour », lui-même dérivé de rivus, « cours d’eau ».
1.  N. Personne qui, avec une ou plusieurs autres, prétend à un avantage, à un succès, à un titre qu’une seule obtiendra. Il doit disputer cette place à un rival redoutable. Il a supplanté tous ses rivaux. C’est son rival en politique. Il se pose en rival pour ce poste. Par analogie. Carthage était la rivale de Rome. Cette entreprise a gagné des parts de marché sur sa rivale américaine.
▪ Spécialement. Celui, celle qui dispute à d’autres le cœur, les faveurs d’un être aimé. Dans la pièce d’Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac aide son rival, Christian, à conquérir Roxane. Il a défié son rival en duel. Sa rivale lui a été préférée. Par analogie. En période de reproduction, le cerf combat des rivaux.
▪ Par extension. Personne qui égale ou peut surpasser celles auxquelles on la compare (s’emploie surtout dans des phrases négatives). On a dit de Ravel qu’il n’avait pas de rival pour l’orchestration. Il n’a que de pâles rivaux.
▪ Loc. adj. Sans rival, sans rivale, qui n’a pas son pareil. Le Gréco fut un peintre sans rival. Il a connu une gloire sans rivale.
2.  Adj. Se dit de deux ou plusieurs personnes, groupes, entités qui s’affrontent pour la prééminence, la suprématie en un domaine. Des frères rivaux. Un règlement de compte entre bandes rivales. Des nations rivales. Des pays économiquement rivaux. Par métonymie. Il est déchiré par des passions rivales.
▪ Spécialement. Des amants rivaux, qui se disputent une femme.
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