réséda

RÉSÉDA

nom masculin
Étymologie : xvie siècle. Emprunté du latin reseda, de même sens, lui-même forme substantivée de reseda, impératif présent à la deuxième personne du singulier de resedare, « calmer (un mal), guérir », parce que les applications de cette plante, accompagnées de la formule reseda morbos reseda, « guéris les maladies, guéris », puis « guéris les maladies, réséda », étaient censées guérir les abcès et les inflammations.
■  Plante herbacée à feuilles alternes et à petites fleurs blanches ou jaune clair disposées en grappes ou en épis, dont le fruit est une capsule. On se servait autrefois du réséda jaunâtre, ou gaude, pour teindre des étoffes. Le réséda odorant, aux fleurs très parfumées, est cultivé dans les jardins.
▪  En apposition. Couleur réséda ou, elliptiquement, réséda, vert clair tirant sur le jaune. Des soieries réséda.
  Titres célèbres : Le Réséda du curé, nouvelle d’Anatole France (1889) ; La Rose et le Réséda, poème de Louis Aragon (1943).
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