remontée

REMONTÉE

nom féminin
Étymologie : xiie siècle, au sens d’« après-midi », parce que l’on reprenait l’ouvrage après le repos de midi ; xixe siècle, au sens d’« action de se diriger de nouveau vers le haut ». Forme féminine substantivée du participe passé de remonter.
1.  Le fait de monter de nouveau, de reprendre de la hauteur, ou de revenir à un point, à un niveau supérieur. Une soudaine remontée des eaux, des températures. La remontée des troupeaux vers l’alpage. La remontée des mineurs. La remontée d’un sous-marin. La remontée d’un taux, d’un cours.
▪  Par analogie. La remontée des soldats vers la ligne de front. La remontée d’un marathonien en tête de course.
▪  Par métonymie. Partie d’un chemin, d’une route qui, après une descente, ramène à un point plus élevé. Une brusque remontée vers le village.
▪  Fig. La remontée d’un joueur, d’une équipe à la marque, au classement, le fait qu’ils regagnent des points, qu’ils comblent leur retard.
2.  Mouvement d’un liquide, d’un fluide vers le haut, s’accomplissant sans qu’il y ait eu de descente préalable. Remontée d’eau dans un siphon. Remontée d’humidité dans un mur.
3.  Le fait d’aller vers l’amont d’un cours d’eau, d’avancer dans la direction contraire à celle du courant (on dit aussi Remonte). La remontée du cours de la Seine ou, simplement, la remontée de la Seine. La remontée des fleuves se faisait autrefois grâce au halage.
▪  Fig. Une remontée dans le temps, dans les souvenirs.
4.  Action de faire monter ce qui se trouve plus bas, de faire parvenir à la surface ce qui est dans un creux, dans un fond, sous la terre, sous les eaux. Procéder à la remontée d’une épave. La remontée du seau d’un puits.
▪  Par métonymie. Remontée mécanique, dispositif installé en montagne pour transporter les skieurs, les promeneurs vers les sommets, en haut des pentes.
Voir aussi
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