ramper

RAMPER

conjugaison verbe intransitif
Étymologie : xiie siècle, au sens de « grimper (en parlant d’un animal, d’une plante) ». Issu du francique *hrampon, *rampon, « grimper ».
1.  Grimper ; monter, s’élever. Ne se rencontre plus que dans des emplois spécialisés. Marque de domaine : héraldique. En parlant d’un animal figuré debout et de profil, se dresser, généralement sur une seule patte arrière, en levant les autres comme pour grimper ou attaquer. Sur les armes parlantes de Lyon, on voit un lion d’argent qui rampe. – Marque de domaine : architecture. S’élever en un plan incliné. Un escalier qui rampe le long d’une façade.
2.  Progresser au ras du sol, d’une surface d’appui, d’un support. En parlant de plantes dont les tiges s’étalent sur le sol et s’y fixent en poussant de nombreuses racines latérales. Le pourpier rampe sur des terrains en friche. Se dit aussi en parlant d’une plante grimpante qui se développe au sol.
▪  En parlant de certains animaux terrestres dépourvus de membres locomoteurs. Se déplacer en progressant sur la face ventrale par des mouvements successifs d’ondulation ou de contraction de l’ensemble du corps. Dans la Genèse, Dieu condamne le serpent à ramper. Une limace rampait sur le mur.
▪  En parlant d’autres animaux et de l’homme. Avancer en se couchant sur le ventre, en se plaquant contre terre, le plus souvent en s’aidant de ses membres. Les lionnes approchent leur proie en rampant. Pénétrer en rampant dans une cavité, une grotte. Fig. et péj. S’abaisser, être servile. C’est un homme qui rampe devant les puissants, devant le pouvoir.
▪  Par analogie. Le feu rampait sous les taillis.
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