ramper

7e édition

RAMPER.

v. n.
■  Se traîner sur le ventre. Il ne se dit au propre que Des serpents, des couleuvres, des vers, etc. Dieu condamna le serpent à ramper. Les couleuvres, les vers rampent.
Il se dit, par extension, Des plantes qui n’ont pas la tige assez forte pour se soutenir, et dont les branches se couchent, s’étendent sur la terre, ou s’attachent aux arbres, comme le lierre, la couleuvrée, la viorne, la vigne. Le lierre rampe à terre, rampe contre les murailles, rampe autour des arbres.
Il se dit encore, par extension, Des animaux, de l’homme qui se traînent sur le ventre. L’entrée de la grotte était fort basse, il y pénétra en rampant.
Il se dit, figurément, Des personnes qui sont dans un état abject et humiliant. Il a été autrefois dans un état honorable, aujourd’hui il rampe dans l’abjection, dans la misère. Quelques efforts qu’il ait faits pour s’élever, il rampe dans la foule.
Il se dit aussi De ceux qui s’abaissent excessivement devant les gens puissants, qui sont leurs bas flatteurs et leurs complaisants intéressés. C’est un homme qui rampe devant les ministres, devant les grands seigneurs.
Fig., Cet auteur rampe, il ne fait que ramper, Il n’écrit rien que de bas et de très commun. Son style rampe, Son style est bas et plat.
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