plaisanterie

PLAISANTERIE

nom féminin
Étymologie : xiiie siècle. Dérivé de plaisant.
1.  Propos amusant, badin ou mordant. Une plaisanterie fine, piquante. Des plaisanteries de bon goût, de mauvais goût. Une plaisanterie éculée. S’autoriser une plaisanterie. Tourner tout en plaisanterie.
▪  Loc. et expr. Apprécier la plaisanterie, goûter de tels propos. Par plaisanterie, en manière de plaisanterie, par jeu, sans prendre la chose au sérieux. Plaisanterie à part, trêve de plaisanterie, se dit au détour d’un propos pour signaler que l’on redevient sérieux. Ce n’est pas une plaisanterie, pour insister sur l’importance d’un fait, sur la véracité de ce que l’on rapporte. J’espère que c’est une plaisanterie ! exprime le doute ou le mécontentement à l’annonce d’une demande, d’un propos que l’on juge déplacés. Fig. et péj. Une plaisanterie de garçon de bains, vulgaire.
2.  Tour inoffensif ou cruel que l’on joue à quelqu’un. Innocente plaisanterie. Être victime d’une mauvaise plaisanterie. Être en butte à des plaisanteries douteuses. Une plaisanterie qui va trop loin.
▪  Expr. Comprendre, entendre, entendre bien la plaisanterie, ne pas s’en offenser. Fam. Cela passe la plaisanterie, se dit d’une moquerie que l’on juge excessive, blessante.
▪  Prov. Les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures.
3.  Chose dérisoire, bagatelle. Il a traité ses menaces comme une plaisanterie, en plaisanterie. Il s’est joué de toutes les difficultés, ce n’était pour lui qu’une plaisanterie.
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