gentil, -ille

II. GENTIL

Prononciation : (l ne se fait pas entendre),

GENTILLE

adjectif
Étymologie : xie siècle, au sens de « noble, brave ». Emprunté du latin gentilis, « qui appartient à une famille », puis « de bonne famille, généreux, aimable ».
↪ voir aussi : I. Gentil (n. m.)
1.  Anciennement. De bonne lignée, noble, généreux. Gentils seigneurs.
2.  Qui a une certaine grâce, un agrément délicat. Une gentille figure, un gentil minois. Une gentille petite bête. « Alouette, gentille alouette… », premières paroles d’une vieille chanson française. C’est un gentil pays, une gentille petite ville. Une gentille robe. S’emploie souvent pour exprimer une réticence au sujet d’une chose plaisante mais sans vraie beauté, sans grande portée. Qu’avez-vous pensé de ce livre ? C’est gentil… Un gentil talent.
▪ Fig. et fam. Qui a une certaine importance. Cela fait une gentille somme.
3.  Aimable, bienveillant, prévenant. C’est une personne très gentille. Il n’est guère gentil pour moi, avec moi. Cela n’est pas gentil. Il lui a écrit une lettre très gentille. Dire un mot gentil à quelqu’un. Un enfant gentil, qui se conduit bien, sage. Subst. Faire le gentil, affecter de l’empressement, faire montre d’une amabilité exagérée.
▪ Dans différentes formules de politesse, de remerciement, de prière ou d’injonction. C’est très gentil à vous d’être venu. Vous êtes trop gentil. Il a été assez gentil pour me raccompagner. Soyez gentil, dites-moi la vérité.
▪ Expr. fam. Pour signifier à une personne qu’elle importune, qu’elle se trompe, etc. Vous êtes bien gentil, mais je n’ai pas que cela à faire. Vous êtes bien gentille, mais cela ne tient pas debout. Tout cela est bien gentil, tout cela est futile, vain. Par antiphrase. Vous faites là un gentil personnage, un gentil métier, un vilain personnage, un vilain métier.
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