forge

FORGE

nom féminin
Étymologie : xiie siècle. Issu du latin fabrica, « atelier de forgeron », de faber, « ouvrier, forgeron ».
1.  Atelier où l’on travaille des métaux portés à haute température, particulièrement le fer, par martelage sur une enclume. La forge d’un serrurier, d’un orfèvre. Marteau de forge. La forge d’un maréchal-ferrant ou, elliptiquement, la forge. Mener un cheval à la forge pour lui poser des fers. Par métonymie. Fourneau à soufflerie destiné à chauffer le métal avant de le travailler et, par extension, foyer de ce fourneau. Le feu de la forge. Soufflet de forge. Charbon de forge. Forge de campagne, forge portative qui accompagnait un corps de cavalerie en marche. Expr. Souffler comme une forge, être oppressé, avoir le souffle court. Fam. Ronfler comme une forge, très bruyamment.
▪ Spécialement. Dans une usine de construction mécanique, atelier de forgeage.
2.  Anciennement. Usine de traitement du minerai de fer ou de la fonte. Maître de forges, propriétaire d’une telle entreprise, qui en assurait personnellement la direction et en recueillait les bénéfices. Le Comité des forges, organisme regroupant naguère les principaux maîtres de forges. Le mot Forges, au pluriel, figure encore dans la raison sociale de certaines entreprises sidérurgiques. Les Forges et Aciéries du Nord et de l’Est. Les Forges et Chantiers de la Méditerranée.
 Titre célèbre : Le Maître de forges, de Georges Ohnet (1882).
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