flanc

FLANC

nom masculin
Étymologie : xie siècle. Probablement refait sur l’ancien français flanche, issu du francique *hlanka, « partie latérale du corps ».
1.  Chacune des deux parties latérales du corps de l’homme et de certains animaux. Le flanc droit. Le flanc gauche. Une blessure au flanc. Rester couché sur le flanc, sur le côté.
▪ Spécialement. Chez les quadrupèdes, région latérale comprise entre le membre antérieur et le membre postérieur. Les flancs d’un cheval. Presser les flancs de sa monture. Ce cheval bat du flanc, il est essoufflé. Le lion se bat les flancs avec sa queue.
▪ Class. Se percer le flanc. Le fils que ses flancs ont porté.
▪ Expr. fig. et fam. Se battre les flancs, voir Battre. Être sur le flanc, être très fatigué. Mettre quelqu’un sur le flanc, l’exténuer.
2.  Se dit du côté de diverses choses. Les flancs d’un vaisseau, ses côtés, de l’étrave à la poupe et, par extension, ses cales. Le flanc d’une colline, d’une montagne. Loc. prép. À flanc de, sur la pente de. Une ferme située à flanc de coteau.
▪ Marque de domaine : héraldique. Partie dextre ou sénestre de l’écu. – Marque de domaine : fortifications. Flanc de bastion, partie du bastion comprise entre la courtine et la face. Angle de flanc, angle qu’un flanc de bastion forme avec la courtine.
▪ Marque de domaine : militaire. Le côté droit ou gauche d’une troupe par rapport à son axe de marche, à la position qu’elle occupe. Le flanc gauche d’une colonne. Attaquer par le flanc. Attaque de flanc, par opposition à Attaque de front. Prendre l’ennemi de flanc. Couvrir, découvrir le flanc d’un bataillon.
▪ Expr. Prêter le flanc à l’ennemi, lui offrir un flanc non protégé et, fig., donner prise sur soi. Prêter le flanc à la critique, au ridicule. Argot militaire, puis pop. Tirer au flanc, esquiver par de petites ruses une corvée ou un travail et, par extension, paresser. Un soldat qui tire au flanc ou, subst., un tire-au-flanc.
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