basse

I. BASSE

nom féminin
Étymologie : xvie siècle, dans basse (-contre). Emprunté de l’italien basso, « bas ».
↪ voir aussi : II. Basse (n. f.)
■  Marque de domaine : musique.
1.  Dans une composition musicale à plusieurs voix, partie instrumentale ou vocale faisant entendre les sons les plus graves. Chanter la basse. Composer la basse d’un air. Basse continue, accompagnement de notes graves qui dure pendant l’exécution de tout le morceau (on dit aussi Continuo). Basse chiffrée, procédé de notation musicale consistant à placer, au-dessus des notes de la basse, un chiffre convenu indiquant les intervalles de l’harmonie et les autres notes des accords. Basse contrainte ou obstinée, répétition d’un motif très court dans les sons graves, pendant que les parties supérieures continuent leur chant.
2.  La plus grave des voix masculines. Ce chanteur a une belle voix de basse ou, elliptiquement, une belle basse. Basse noble, ou basse profonde, la plus grave des voix de basse, qui chante les rôles de roi, de père, dans l’opéra classique (on a dit aussi Basse-contre). Basse chantante, voix intermédiaire entre la basse noble et le baryton (on a dit aussi Basse-taille). Par métonymie. Le chanteur qui a une voix de basse. Dans cet opéra, la basse a un rôle important.
3.  Instrument à cordes ou instrument de cuivre jouant les parties graves dans l’orchestre. Jouer de la basse. La basse de viole a été remplacée par le violoncelle.
4.  Au pluriel. Dans le piano, la harpe et les instruments à cordes, les grosses cordes qui donnent les sons graves. Les basses de ce piano sont désaccordées. Dans l’orgue, les gros tuyaux qui produisent les sons graves.
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