jeu

6e édition

JEU.

s. m.
■  Divertissement, récréation, tout ce qui se fait par esprit de gaieté et par pur amusement. Les jeux de l’enfance. Des jeux bruyants. Leurs jeux sont quelquefois troublés par des rixes. Il était grave jusque dans ses jeux. C’est un jeu bien innocent. Jeu sans malice. Jeu d’enfant. Jeux de société. Jouer à de petits jeux. Il a dit cela par manière de jeu. On ne veut pas lui faire de mal, ce n’est qu’un jeu.
Jeux d’esprit, Certains petits jeux qui demandent quelque facilité, quelque agrément d’esprit. On appelle aussi, figurément, Jeux d’esprit, Certaines productions d’esprit qui n’ont aucune solidité, comme les anagrammes, les énigmes, les bouts-rimés, etc.
Jeux de main, Jeux où l’on se frappe légèrement les uns les autres. La main chaude est un jeu de main. On appelle aussi Jeux de main, L’action de lutter, de se porter des coups réciproques en plaisantant. Les jeux de main finissent souvent par des querelles.
Prov., Jeux de main, jeux de vilain, ou au singulier, Jeu de main, jeu de vilain, Les jeux de main ne conviennent qu’à des gens mal élevés.
C’est un rude jeu, se dit D’un jeu qui va à fâcher ou à blesser quelqu’un. On dit proverbialement, dans le même sens, Ce sont jeux de prince qui ne plaisent qu’à ceux qui les font ; ou absolument, Ce sont jeux de prince.
Fig. et fam., C’est un jeu à se rompre le cou, les jambes, etc., se dit D’une action qui expose à se tuer, à se rompre les jambes, etc.
Fig. et fam., Le jeu lui plaît, se dit en parlant D’une personne qui veut recommencer à faire une chose qui lui plaît.
Fig. et fam., Ce n’est pas un jeu d’enfant, ce n’est pas jeu d’enfant, se dit D’une affaire grave et sérieuse, ou d’un engagement dont on ne peut se dédire.
Prendre quelque chose en jeu, Le prendre en plaisanterie.
Cela passe le jeu, cela est plus fort que le jeu, Cela passe la raillerie.
Fam., Ce n’est qu’un jeu, se dit D’une chose qu’on fait facilement. Les plus grandes fatigues, les plus grandes difficultés ne sont qu’un jeu pour lui.
Se faire un jeu de quelque chose, Y mettre son plaisir. Il ne se dit qu’en mauvaise part. Il se fait un jeu de mes tourments. Il se faisait un jeu de l’affliger.
Jeu de mots, se dit d’Une certaine allusion fondée sur la ressemblance des mots. C’est un froid jeu de mots. Ce jeu de mots est assez heureux, assez plaisant.
Fig., Jeu de la nature, se dit de L’action de la nature qui produit une chose bizarre, extraordinaire ; ou de La chose même qui est ainsi produite. On admire le jeu de la nature dans les pierres qui représentent des arbres, des animaux, des ruines. La nature, dans ses jeux, est infiniment variée. Cette coquille est un jeu de la nature.
Poétiq., Les jeux de la scène, Les représentations théâtrales.
Poétiq. et fig., Les jeux sanglants de Mars, La guerre, les combats.
Fig., C’est un jeu du hasard, se dit De ce qui n’est qu’un effet du hasard.
Fig., Le jeu, les jeux de la fortune, Les vicissitudes de la fortune.
Jeux, au pluriel, se dit quelquefois, en poésie, de Certaines divinités allégoriques qui sont censées présider à la gaieté, à la joie. Les Jeux, les Ris et les Grâces. Les Jeux et les Plaisirs. Les Jeux et les Amours. Etc.
Jeu, se prend particulièrement pour Un exercice de récréation qui a de certaines règles, et auquel on hasarde ordinairement de l’argent. Il y a des jeux de hasard, comme le passe-dix, le trente et quarante, le biribi ; des jeux de calcul ou de combinaison, comme les dames, les échecs ; des jeux mêlés de combinaisons et de hasard, comme le trictrac, le piquet ; des jeux de commerce, comme la plupart des jeux de cartes ; des jeux d’adresse, comme le jeu de paume, le jeu du billard, etc. Le brelan est un jeu de renvi. Un beau jeu. Un jeu divertissant. Un sot jeu. Un vilain jeu. Un jeu ennuyeux. Un jeu sérieux. Les règles du jeu. Intéresser le jeu. Aucun jeu ne lui plaît. Les phrases suivantes et d’autres semblables s’appliquent surtout Aux jeux de commerce ou de hasard, comme les cartes et les dés. La passion du jeu. Aimer le jeu. Être adonné au jeu. Être âpre, ardent, attaché au jeu. Heureux, malheureux au jeu. Je crains le jeu. Perdre au jeu. Gagner au jeu. Vivre du jeu. Le jeu l’a ruiné. On ne saurait le tirer du jeu. Sortir du jeu. Se mettre au jeu. S’engager au jeu. Tromper au jeu. Escamoter au jeu. C’est de l’argent du jeu. La perte, le gain du jeu. Le hasard, la bizarrerie du jeu. Le jeu lui en dit, ne lui en dit pas. Ils prirent querelle sur le jeu. Ceux qui regardent ne doivent point parler sur le jeu.
Par extension, Jeu de bourse, se dit de Toute espèce d’agiotage sur les fonds publics.
Académies de jeux, ou Jeux publics, Lieux où l’on donne à jouer à toutes sortes de jeux. Maison de jeu, Lieu où l’on ne joue habituellement qu’à des jeux de hasard. Les banquiers d’une maison de jeu. On demanda la suppression des maisons de jeu.
La ferme des jeux, La ferme des maisons de jeu publiques.
Il y a grand jeu dans cette maison, Il s’y rassemble beaucoup de joueurs.
Tenir un jeu, Donner à jouer chez soi ou en public. On tient un jeu dans cette maison. Les gens qui tiennent des jeux dans une foire.
Tenir le jeu de quelqu’un, Jouer pour quelqu’un.
Mettre au jeu, Donner, déposer son enjeu. Tout le monde a mis au jeu.
L’argent qui est sur le jeu, sur jeu, La somme des enjeux, ce que les joueurs ont mis au jeu. Il y avait cent francs sur le jeu, sur jeu.
Tenir jeu, Continuer à jouer avec une personne qui perd. Couper jeu, Se retirer avec gain, et ne vouloir pas tenir jeu.
Aux Jeux de renvi, Ouvrir le jeu, Faire la première vade. Fermer le jeu, Tenir la dernière vade, et ne point faire de renvi.
Entrer en jeu, se dit, à certains Jeux de cartes, De celui qui, ayant levé une main, est en état de jouer comme il lui plaît. Cela signifie aussi, figurément et familièrement, Entrer dans une affaire, dans une discussion, avoir son tour, soit pour agir, soit pour parler, etc.
p. 69D’entrée de jeu, Dès le commencement du jeu. Il se mit à jouer, et d’entrée de jeu il perdit la moitié de son argent. Cela se dit aussi, figurément et familièrement, pour D’abord. D’entrée de jeu il fit voir son extravagance.
Se piquer au jeu, S’opiniâtrer à jouer, malgré la perte. Il se pique aisément au jeu. On dit aussi, figurément et familièrement, Se piquer, être piqué au jeu, en parlant D’une personne qui veut venir à bout de quelque chose, malgré les obstacles qu’elle y trouve.
Jouer bon jeu, bon argent, Jouer sérieusement et avec l’intention de payer sur-le-champ. On dit dans un sens analogue, Jouer de franc jeu.
Fig. et fam., Bon jeu, bon argent, Tout de bon, sérieusement. Ils se sont battus bon jeu, bon argent. Ils vont plaider bon jeu, bon argent.
Prov. et fig., Le jeu ne vaut pas la chandelle, La chose dont il s’agit ne mérite pas les soins qu’on prend, les peines qu’on se donne, la dépense qu’on fait.
Prov. et fig., À quel jeu l’a-t-on perdu ? se dit en parlant D’un homme qui ne va plus dans une maison, dans une compagnie où il avait coutume d’aller.
Fig. et fam., Mettre quelqu’un en jeu, Le citer sans sa participation, le mêler à son insu dans une affaire. Il m’a mis en jeu mal à propos. On dit aussi, Mettre une chose en jeu, La faire agir, l’employer. Il mit en jeu toutes les ressources de son imagination.
Jeu, se prend aussi pour Les règles du jeu, la manière dont il convient de jouer, ou dont une personne joue. Jouer le jeu. C’est le jeu, le vrai jeu. Ce n’est pas mon jeu que de jouer ainsi. Ce joueur a un jeu perfide.
Fig. et fam., C’est son jeu, se dit en parlant De celui qui fait précisément ce qui convient le plus à ses intérêts, ce qu’il doit faire pour réussir. C’est son jeu de tirer l’affaire en longueur. On dit de même, C’est un homme qui sait bien son jeu.
Jeu, signifie encore, L’assemblage des cartes qui viennent à chacun des joueurs, et dont il doit se servir ; Les points qu’on amène aux dés ; ou, en général, La situation dans laquelle on se trouve par rapport à son adversaire, à quelque jeu que ce soit. Regarder son jeu. Avoir une carte de trop dans son jeu. Il lui est venu beau jeu, bien du jeu. Il lui est rentré vilain jeu, un jeu détestable. J’ai ruiné mon jeu en écartant. Cette carte a bien raccommodé mon jeu. On voit votre jeu. Cachez votre jeu. J’ai gagné à jeu découvert. Voilà mon jeu sur la table. Montrez votre jeu. Nous ne ferons pas un grand coup, le jeu est trop partagé. J’ai fort mauvais jeu. Je n’ai point de jeu. Mon jeu s’est bien fait. Mon jeu est meilleur, vaut mieux que le vôtre. Avoir jeu sûr. Il ne joue jamais qu’à jeu sûr. Il ménage, il conduit bien son jeu.
Donner beau jeu, Donner des cartes qui font un jeu favorable.
Fig. et fam., Donner beau jeu, faire beau jeu à quelqu’un, Lui présenter une occasion favorable de faire ce qu’il souhaite. On dit dans un sens analogue, Avoir beau jeu.
Perdre à beau jeu, Perdre quoiqu’on ait un beau jeu ; et, figurément et familièrement, Échouer dans une tentative dont le succès paraissait assuré.
Prov. et fig., À beau jeu beau retour, se dit Pour faire entendre qu’on saura bien rendre la pareille, ou même qu’on l’a déjà rendue.
Prov. et fig., À tout venant beau jeu, se dit Pour exprimer qu’on est en état de tenir tête à tous ceux qui se présenteront.
Prov. et fig., Faire voir beau jeu à quelqu’un, Le maltraiter, lui nuire par vengeance, par un mouvement de colère ; ou L’emporter sur lui dans une discussion.
Prov. et fig., Si on le fâche, on verra beau jeu, se dit Pour donner à entendre qu’on ne peut s’attaquer à quelqu’un sans éprouver les effets de son ressentiment.
Prov. et fig., Faire bonne mine à mauvais jeu, Dissimuler adroitement et cacher le mécontentement qu’on éprouve, ou le mauvais état où l’on est. Dans le même sens, on dit simplement, Bonne mine et mauvais jeu, en parlant D’une personne qui, sous une apparence de joie, cache du chagrin et de l’inquiétude.
Fig. et fam., Jouer à jeu sûr, Être certain du succès des moyens qu’on emploie dans une affaire.
Fig. et fam., Jouer bien son jeu, Se comporter adroitement en quelque affaire, savoir bien dissimuler pour arriver à ses fins.
Fig. et fam., Cacher son jeu, Dissimuler son habileté en feignant de ne pas savoir bien jouer. Dans une acception plus figurée, Cacher, couvrir son jeu, Cacher ses desseins, ses vues, etc., ou les moyens qu’on met en œuvre pour réussir. On dit dans le même sens, Le jeu de cet homme est fort caché, fort couvert.
Aux Jeux de cartes, Avoir le jeu serré, Ne jouer qu’à beau jeu, et ne point se hasarder. Figurément, Agir avec beaucoup de prudence, de réserve, de manière à ne pas donner prise sur soi. Aux Échecs, Avoir le jeu serré, se dit D’un joueur qui n’étend pas assez son jeu. Au Trictrac, Le jeu de ce joueur est serré, est pressé, Les cases les plus éloignées sont faites, et s’il amène des cinq ou des six, il ne pourra les jouer utilement.
Jeu, signifie également, Ce que l’on met au jeu. Jouer gros jeu, petit jeu. Jouer un jeu d’enfer. Il joue un jeu à se ruiner. Tirer le jeu. Faire le jeu. Jeu fait.
J’y vais du jeu, Je suis du jeu, et par abréviation, J’en suis. Expressions qu’on emploie, au Jeu du brelan, et aux autres jeux de renvi, Pour avertir que l’on joue une somme pareille à celle qui est sur le jeu.
Jouer beau jeu, Jouer le jeu que les autres veulent.
Fig. et fam., Jouer gros jeu, jouer un jeu à se perdre, S’engager dans une affaire où l’on hasarde beaucoup pour sa réputation, pour sa fortune, pour sa vie.
Prov. et fig., Tirer son épingle du jeu, Se dégager adroitement d’une mauvaise affaire. Il s’était mis dans ce parti, dans une fâcheuse intrigue, mais il a tiré son épingle du jeu. Il signifie particulièrement, Retirer à temps les avances qu’on avait faites dans une affaire qui devient mauvaise.
Jeu, se dit encore, au Jeu de paume, de Chacune des divisions de la partie. Une partie de quatre jeux, de six jeux. Jouer en six jeux. Gagner le premier jeu. Avoir trois jeux à deux, trois jeux à point. Ils sont à deux de jeu.
Fig. et fam., Être à deux de jeu, se dit De deux personnes qui ont, l’une à l’égard de l’autre, un avantage ou un désavantage égal. On le dit aussi De deux personnes qui se sont rendu réciproquement de mauvais offices. On le dit encore De deux personnes qui ont été également maltraitées dans quelque affaire.
Jeu, se dit, par extension, d’Un lieu où l’on joue à certains jeux. Un jeu de paume. Un jeu de longue paume. Un jeu de courte paume. Un jeu de boule. Un jeu d’arquebuse. Entrer dans un jeu de paume. Faire faire des jeux de boule.
Il se dit également de Ce qui sert à jouer à certains jeux. Un jeu d’échecs. Un jeu de quilles. Un jeu d’oie. Un jeu de cartes. Un jeu neuf. Un vieux jeu. Un jeu complet. Un jeu entier. Il manque une carte à ce jeu, une pièce à ce jeu d’échecs.
En termes de Marine, Un jeu de voiles, L’assortiment complet de toutes les voiles d’un bâtiment. Un jeu d’avirons, Le nombre d’avirons nécessaires pour un canot.
Jeux, au pluriel, se dit Des spectacles publics des anciens, comme les courses, les luttes, les combats de gladiateurs, etc. ; tels étaient chez les Grecs, Les jeux Olympiques, les jeux Néméens, etc. ; et chez les Romains, Les jeux séculaires, les jeux du cirque, les jeux scéniques, etc. – Jeux publics. Jeux solennels. Jeux anniversaires. Jeux funèbres. Jeux célèbres. Des jeux en l’honneur de Jupiter, d’Hercule. On fit, on célébra des jeux sur le tombeau de Patrocle, d’Achille, d’Anchise. On ordonna des jeux en l’honneur de l’empereur. Conduire les jeux. Donner des jeux au peuple. Faire la dépense des jeux. Ouvrir les jeux. Donner le signal des jeux. Commencer les jeux. Voir les jeux.
Jeux de prix, se dit, en parlant des anciens ou des modernes, Des jeux, des exercices qui exigent de la force, de l’agilité ou de l’adresse, et dans lesquels un prix est destiné au vainqueur, tels que la lutte, la course, le jeu de l’arc, le tir au fusil, etc.
Jeux floraux, Assemblée qui se tient chaque année à Toulouse, pour la distribution de divers prix qui représentent des fleurs d’or et d’argent, et qu’on donne à ceux qui ont le mieux réussi dans certains genres de poésie, ou dans un discours d’éloquence. Remporter un prix aux Jeux floraux. On nomme Académie des Jeux floraux, Le corps littéraire qui tient cette assemblée et qui décerne ces prix.
Jeu, se dit aussi Du maniement des hautes armes. Le jeu de la hallebarde. Le jeu de la pique. Le jeu du bâton à deux bouts. Le jeu de l’espadon. Ce sens vieillit.
Il se dit également de La façon d’escrimer, de faire des armes. Je sais son jeu. J’ai étudié son jeu. Son jeu est de porter en parant, etc.
Fig. et fam., Savoir le jeu de quelqu’un, Connaître sa manière d’agir.
p. 70Jeu, se dit également de La manière de jouer d’un instrument de musique. Avoir le jeu beau, le jeu brillant, le jeu large, hardi. Un jeu doux, pur, délicat. Demi-jeu.
Fig. et fam., C’est le vieux jeu, se dit De certaines vieilles habitudes, ou de plaisanteries rebattues.
Jeu d’orgues, se dit de L’instrument qu’on appelle aussi simplement Orgues. Le jeu de voix humaine, le jeu de flûtes, le jeu de trompettes, le jeu de clairon, se dit Des registres qui servent, dans les orgues, à imiter le son de la voix humaine, celui des flûtes douces, celui des trompettes, etc. On dit aussi, Le plein jeu, en parlant de Ce qui sert, dans le même instrument, à produire des sons plus forts.
Jeu de viole, se disait autrefois de Quatre ou cinq violes de différentes grandeurs, pour jouer les différentes parties de la musique.
Jeu, se dit en outre de La manière dont un comédien remplit ses rôles. Ce comédien a le jeu brillant, touchant, pathétique. Il a le jeu noble. Le jeu de cette actrice charme tous les spectateurs, son jeu est parfait.
Jeu de théâtre, se dit de Certains effets de scène qu’on produit surtout par les gestes et par les expressions du visage. Ces jeux de théâtre plaisent beaucoup au public. Jeu muet.
Prov., C’est un jeu joué, se dit D’une feinte concertée entre deux ou plusieurs personnes.
Jeu, en parlant De certains ouvrages d’art, se dit de L’aisance, de la facilité du mouvement qu’ils doivent avoir. Le balancier de cette horloge n’a pas assez de jeu. Il faut donner, laisser plus de jeu à ce ressort, à la penture de cette porte.
En Peinture, Il y a du jeu dans cette composition, se dit D’un tableau où il y a du mouvement, une variété d’aspects, où les objets ne sont point entassés, et laissent entre eux l’espace nécessaire à la facilité de leur mouvement.
Jeu, se dit encore de L’action d’un ressort : Le jeu d’un ressort ; et aussi de L’action régulière et combinée des diverses parties d’une machine : Le jeu d’une machine. Le jeu des différentes parties d’une machine. Étudier le jeu des organes du corps humain.
Il s’emploie quelquefois figurément, dans le sens qui précède. Le jeu des passions humaines. Le jeu de la machine politique.
En Archit. hydraulique, Jeu d’eau, se dit de La diversité des formes que l’on fait prendre aux jets d’eau en variant celle des ajutages.
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