feu

6e édition

[I.] FEU.

s. m.
↪ voir aussi : [II.] Feu, eue (adj.)
■  Fluide impondérable, formé de lumière et de chaleur, qui chauffe, brûle, calcine, amollit, rougit, etc., les corps exposés à son action. Les anciens regardaient le feu comme un des quatre éléments. Le culte du feu. Les adorateurs du feu. La nature, les propriétés du feu. Un feu subtil. Le feu est répandu dans toute la nature. L’action du feu sur un corps. Le feu volatilise l’eau. Faire sortir du feu d’un caillou. Une colonne de feu guidait les Israélites dans le désert, pendant la nuit. Un globe de feu parut dans les airs. Une pluie de feu. Il vit son nom tracé sur la muraille en caractères de feu. Le feu des volcans. Un feu souterrain. On le met quelquefois au pluriel. La montagne vomissait des feux. Des feux souterrains.
Les feux de l’été, Les chaleurs excessives de l’été. On dit de même, Les feux du soleil, les feux de la canicule, etc.
Prov. et fig., C’est le feu et l’eau, se dit De deux choses tout à fait contraires, de deux personnes qui ont de l’aversion l’une pour l’autre, ou qui sont d’opinions, de caractères fort opposés.
Fig. et fam., Faire feu des quatre pieds, Employer tous ses efforts pour réussir en quelque affaire.
Fig., Le feu lui sort par les yeux, Ses yeux sont étincelants de colère.
Fig. et pop., N’y voir que du feu, Être tellement ébloui, qu’on n’y voit rien. Cela signifie aussi, Ne rien comprendre à quelque chose.
Feu, se dit particulièrement Du feu considéré comme agent de destruction. Le feu est à tel endroit. On a mis le feu à cette maison. Le feu d’un incendie. Le feu avait couvé durant plusieurs jours. Le feu a pris à ce lambris. Le feu a gagné le plancher, a gagné le toit. La ville était toute en feu. Crier au feu. Courir au feu. Éteindre le feu. Arrêter les progrès du feu. Se rendre maître du feu. Le feu a tout consumé, tout anéanti, tout dévoré. Les ravages du feu. Cette meule de foin prit feu d’elle-même. Le feu se mit à sa robe, dans ses cheveux.
Mettre le feu à un canon, Mettre le feu à l’amorce d’un canon chargé.
Prov., On y court comme au feu, se dit Des spectacles, et, en général, de tout ce qui attire un grand concours de monde.
Prov. et fig., Le feu est à telle marchandise, On la recherche avec empressement. Cette phrase vieillit.
Fig., Mettre un pays à feu et à sang, Exercer, dans ce pays, toutes les cruautés, toutes les inhumanités de la guerre.
Fig. et fam., Il se jetterait dans le feu pour lui, Il ferait tout pour lui prouver son affection, son dévouement.
Fig. et fam., Mettre le feu aux poudres, Exciter la haine, la discorde, la sédition, par ses discours, par ses conseils. Mettre le feu aux étoupes, Déterminer tout à coup un mouvement impétueux, une passion, comme la colère, un amour violent, etc. On dit dans un sens analogue, Le feu prend aux poudres, aux étoupes.
Fig. et fam., Prendre feu, S’émouvoir, s’enflammer, s’irriter. Vous prenez feu bien aisément. C’est un homme qui prend feu tout de suite, qui prend feu sur les moindres choses.
Fig. et fam., Jeter feu et flamme, Se livrer à de grands emportements de colère. Jeter son feu, jeter tout son feu, Faire et dire tout ce qu’inspire la colère, de manière qu’on est plus tôt apaisé.
Jeter son feu, signifie aussi, Faire d’abord preuve de talent, de génie, et ne pas réaliser ensuite les espérances qu’on avait données de soi. On dit dans un sens analogue, Cet auteur a jeté son feu, tout son feu dans le premier acte de sa tragédie, dans le premier volume de son ouvrage.
Prov. et fig., Le feu se met dans ses affaires, p. 749est dans ses affaires, se dit en parlant D’un homme dont les affaires sont dérangées, et qui est poursuivi par ses créanciers.
Armes à feu, Les mousquets, les fusils, les pistolets, etc. Coup de feu, Blessure que fait le coup d’une arme à feu.
Bouche à feu. Terme générique par lequel on désigne Les canons, les mortiers, les pierriers, etc. Cette place est défendue par tant de bouches à feu.
Feu, se dit absolument Des coups que l’on tire avec des armes à feu, avec de l’artillerie. Faire feu sur quelqu’un. Il s’expose au feu des ennemis. Il était sous le feu des ennemis. À cette bataille, à cet assaut, les ennemis faisaient un feu terrible. On faisait feu partout. Soutenir le feu, essuyer le feu de la place, le feu du canon, de l’artillerie. Ils étaient à couvert du feu de la ville. Il se trouva entre deux feux. Feu rasant. Feu croisé. Feu de file ou de deux rangs. Feu roulant ; etc. Feu très-vif. Feu bien nourri. En termes de Marine : Faire feu des deux bords. Feu de tribord. Feu de bâbord. Dans les commandements militaires, on dit elliptiquement Feu, pour ordonner aux soldats de tirer.
Accoutumer un cheval au feu, L’accoutumer à entendre tirer des coups de fusil, de canon, etc., sans en être effrayé.
Aller au feu, Aller à un combat où l’on se sert d’armes à feu. Voir le feu, Assister, prendre part à un combat de ce genre. Ce soldat n’a pas encore vu le feu.
Fam., Aller au feu comme à la noce, Aller, marcher gaiement au combat.
Faire long feu, se dit D’une arme à feu dont le coup est lent à partir. Mon fusil a fait long feu.
Fig. et fam., Faire long feu, se dit D’une affaire qui traîne en longueur.
Fig. et fam., Un feu roulant de saillies, d’épigrammes, etc., Plusieurs saillies, plusieurs épigrammes dites, lancées coup sur coup.
Feu, se dit encore, particulièrement, Du feu que l’on fait avec du bois ou autres matières combustibles, ainsi que Des matières qui brûlent. Feu clair, vif, ardent. Bon feu. Beau feu. Feu de reculée. Feu à rôtir un bœuf. Feu de charbon, de gros bois, de tourbe, de paille. Les feux d’un bivouac. Une étincelle de feu. Une bluette, un charbon de feu. Un réchaud de feu. Le feu sacré qui brûlait dans le temple de Vesta. Faire du feu, bon feu, grand feu. Le feu commence à prendre, à s’allumer. Le feu ne brûle pas, ne veut pas brûler. Apportez un peu de feu. Allumer, souffler, attiser, entretenir, éteindre, couvrir le feu. Faire rougir un métal au feu. Faire cuire quelque chose à petit feu. S’approcher du feu pour se chauffer. Tourner le dos au feu. Avoir le ventre à table et le dos au feu. Tomber dans le feu. Mettre le pot au feu.
Couvre-feu, garde-feu. Voyez ces mots composés, à leur rang alphabétique.
Mettre le feu au four, Commencer à chauffer le four. Montrer une chose au feu, La présenter au feu pour la faire sécher, ou pour la faire chauffer légèrement. Passer une chose par le feu, La passer au travers de la flamme.
En termes de Cuisine, Donner le feu trop chaud, trop ardent à la viande, La faire rôtir à trop grand feu. Coup de feu, Action d’animer le feu, pour donner aux mets le dernier, le juste degré de cuisson. Manquer son coup de feu. Le cuisinier est dans son coup de feu.
Coup de feu, se dit aussi d’Un défaut causé par le feu à la porcelaine.
Prendre l’air du feu, prendre un air de feu, et populairement, Prendre une poignée de feu, Se chauffer à la hâte et comme en passant.
Le supplice du feu, ou simplement et absolument, Le feu, Supplice qui consiste à brûler le condamné. Le prétendu sorcier fut condamné au feu.
Le feu de l’enfer, Les tourments des damnés. Le feu du purgatoire, Les peines que souffrent les âmes qui sont dans le purgatoire.
Fig. et fam., Un feu d’enfer, Un feu très-grand, très-violent. Il y a toujours un feu d’enfer dans cette verrerie. En termes de Cuisine, Faire griller quelque chose au feu d’enfer, le mettre au feu d’enfer, Le faire griller à un feu de charbons très-ardent. Il faut faire griller ces cuisses au feu d’enfer. À l’armée, Faire un feu d’enfer, Tirer rapidement un grand nombre de coups de canon, de fusil. Les ennemis faisaient un feu d’enfer.
Couleur de feu, Rouge vif et éclatant. Un ruban couleur de feu.
Fig., Tache de feu, ou absolument, Feu, se dit de Certaines taches roussâtres qui se trouvent sur la tête ou sur le corps des chevaux, des chiens et d’autres animaux. Cet animal est marqué de feu.
Feux de joie, Feux qu’on allume dans les rues, dans les places publiques, en signe de réjouissance. Feu de la Saint-Jean, Feu de joie qu’on allume le jour de la Saint-Jean.
Feu d’artifice, Feu préparé avec art, en signe de réjouissance, dans la composition duquel il entre des matières qui s’enflamment aisément, et qui offrent en brûlant différentes formes agréables. Tirer un feu d’artifice.
Lance à feu, Sorte de fusée emmanchée qui sert à mettre le feu à une pièce d’artillerie ou d’artifice.
Pot à feu. Voyez Pot.
Feu grégeois, Espèce d’artifice dont on se servait anciennement à la guerre, et qui brûlait dans l’eau. Lancer du feu grégeois.
Par exagérat., et par allusion aux anciennes épreuves judiciaires, J’en mettrais ma main, la main au feu, J’assure que la chose est ainsi, j’en répondrais à mes risques et périls. On dit dans le sens contraire, Je n’en mettrais pas ma main au feu.
Prov., Il n’est feu que de bois vert, Il n’y a point de meilleur feu que celui de bois vert, quand il est bien allumé ; et, figurément, On a quelquefois besoin de l’activité des jeunes gens dans les grandes affaires. Il n’est feu que de gros bois, Le gros bois fait un bien plus grand feu que le menu bois.
Prov. et fig., Faire feu qui dure, Ménager son bien, ne pas faire trop de dépense. Cela se dit, dans un sens analogue, en parlant De la santé. Il faut faire feu qui dure.
Fig. et fam., C’est un feu de paille, ce n’est qu’un feu de paille, se dit D’une passion qui commence avec ardeur, avec véhémence, et qui est de peu de durée. Cet amour si violent ne sera qu’un feu de paille. On le dit aussi Des troubles passagers. La sédition n’était qu’un feu de paille.
Prov. et fig., Il n’y a point de fumée sans feu, de feu sans fumée. Voyez Fumée.
Prov. et fig., Mettre les fers au feu, Commencer à s’occuper sérieusement d’une affaire. Il est temps de mettre les fers au feu. On dit aussi, Les fers sont au feu, en parlant D’une affaire à laquelle on travaille actuellement.
Prov. et fig., Il n’y a, dans cette maison, ni pot au feu ni écuelles lavées, C’est une maison en désordre, où tout manque pour la cuisine, où il n’y a rien à manger.
Prov. et fig., Faire grande chère et beau feu, Faire une très-grande dépense.
Fig. et fam., Faire feu violet, du feu violet, Faire quelque chose qui éclate d’abord, où il paraît de la vivacité, mais qui se dément bientôt.
Fig., Faire mourir quelqu’un à petit feu, Le faire languir en prolongeant des peines d’esprit, des inquiétudes, des chagrins qu’on pourrait lui épargner ou lui abréger.
Prov. et fig., Jeter de l’huile dans le feu, sur le feu, Exciter une passion déjà très-vive, très-violente ; aigrir des esprits qui ne sont déjà que trop aigris. On dit également, dans le dernier sens, Attiser le feu.
Prov. et fig., Mettre le feu sous le ventre à quelqu’un, L’exciter vivement à faire ce qu’on désire qu’il fasse.
Fam., Il court comme s’il avait le feu au derrière, se dit De celui qui, par peur, s’enfuit très-vite.
Fig., Le feu sacré, se dit, par allusion au feu que les anciens entretenaient dans quelques-uns de leurs temples, de Certains sentiments nobles et passionnés qui se conservent et se communiquent. Le feu sacré de la liberté. Nourrir, entretenir, rallumer le feu sacré des beaux-arts. On dit aussi : Ce poëte est animé du feu sacré, Il a du génie. Cet écrivain manque du feu sacré, n’a pas le feu sacré.
Feu, se dit absolument d’Un corps en ignition ou d’un caustique que l’on applique sur quelque partie du corps de l’homme ou des animaux. Il faut appliquer le feu à cette plaie. Employer le fer et le feu pour quelque opération. Donner le feu, mettre le feu à un cheval. Ce cheval a eu le feu.
En Chirur., Bouton de feu, Instrument de fer en forme de bouton, qui sert à cautériser, après qu’on l’a fait rougir au feu. Feu potentiel, se dit de Toute substance caustique qui a, comme le feu, la propriété de produire une escarre sur les parties où on l’applique.
Fig. et fam., Employer le fer et le feu, Employer les remèdes, les moyens les plus violents.
Feu, se prend aussi pour Cheminée. Chambre à feu. Il n’y a qu’un feu dans cet appartement. Plaque de feu.
Garniture de feu, ou simplement, Feu, Grille de métal avec la pelle, les pincettes, p. 750les chenets, etc. Un feu garni d’argent. Acheter un feu.
Le coin du feu, Un des deux côtés de la cheminée, où l’on s’assied ordinairement pour se chauffer.
Fig. et fam., Ne bouger du coin du feu, du coin de son feu, Garder presque toujours la maison. N’aimer que le coin de son feu, Aimer la vie retirée. On dit dans un sens analogue, Les plaisirs du coin du feu.
Fig. et fam., Il n’a jamais quitté le coin de son feu, se dit De celui qui n’a point voyagé.
Fig. et fam., Allez lui dire cela au coin de son feu, ou Allez lui dire cela, et vous chauffer au coin de son feu, Vous ne seriez pas bien venu à lui tenir ce langage dans un lieu où il serait le maître.
Feu, se prend encore pour Le feu qu’on entretient ordinairement dans une cheminée ou dans un poêle. Il a presque toujours dix feux dans sa maison.
Il signifie, par extension, Un ménage, une famille logée dans une maison. Il y a cent feux dans ce village. Cette ville est composée de tant de feux.
Prov., N’avoir ni feu ni lieu, Être vagabond, sans demeure assurée ; ou Être extrêmement pauvre.
Feu, se prend aussi pour La simple lueur des flambeaux, des torches, des fanaux, etc. Il est défendu de chasser au feu, de pêcher au feu. Il y avait des feux allumés sur la côte. Mettre des feux sur des vaisseaux.
Poétiq., Les feux du firmament, les feux de la nuit, Les astres. Les feux du jour, de l’aurore, etc., L’éclat du jour, de l’aurore, etc.
Feu, se dit particulièrement, en termes de Palais, Des bougies qui, aux audiences des criées, sont allumées pour déterminer la durée du temps pendant lequel on peut enchérir. Aucune adjudication ne peut être faite qu’après l’extinction de trois feux.
Il se dit encore figurément, au Théâtre, de Ce qu’un acteur reçoit en sus de ses appointements fixes, chaque fois qu’il joue. Cet acteur a tant pour ses feux.
Feu, se dit en outre Des météores enflammés et des éclairs. On vit des feux briller dans l’air. L’air était tout en feu pendant cet orage.
Feu Saint-Elme, se dit, parmi les marins, de Certains feux ou météores qui paraissent quelquefois en mer, dans les nuits obscures, lorsque le ciel est très-orageux, et qui parcourent l’extrémité des mâts, des vergues, etc., sous la forme d’aigrettes lumineuses. On croit que le feu Saint-Elme est dû à l’électricité.
Feu follet, Espèce de météore, d’exhalaison enflammée qui se montre quelquefois dans les endroits marécageux. Feu grisou : voyez Grisou.
Fig. et fam., Cette passion, ce goût si vif cessera bientôt, ce n’est qu’un feu follet.
Feu, se dit figurément Du brillant, de l’éclat de certaines choses. Il a les yeux vifs et pleins de feu. Le feu de ses regards. Ce diamant jette beaucoup de feu. Le feu d’un rubis.
Feu, signifie aussi, Inflammation, vive chaleur, ou État de ce qui est extrêmement échauffé, animé. Le feu de la fièvre. Je sens un feu dans les entrailles. Le feu est encore à cette plaie. Avoir la bouche toute en feu, le palais tout en feu. Il était si fort en colère, qu’il avait les yeux tout en feu, que le feu lui montait au visage. Être tout en feu.
Feu volage, Sorte d’éruption qui vient au visage, et particulièrement aux lèvres, surtout chez les enfants.
Feu Saint-Antoine. Nom que l’on a donné à une espèce d’érésipèle ou de charbon pestilentiel.
Feu, se dit figurément, dans le sens qui précède, pour Ardeur, violence, véhémence, en parlant Des sentiments, des passions, des grands mouvements de l’âme, etc. Le feu de la jeunesse. Le feu des passions. Le feu des désirs. Amortir le feu de la concupiscence. Quand le premier feu, quand le feu de sa colère sera passé. Le feu du courage. Cela parut diminuer le feu de son zèle.
Être de feu, tout de feu pour quelque chose, En être fort engoué. Il est tout de feu pour cette opinion.
Le feu de la composition, se dit, en Littérature et dans les Beaux-Arts, de L’espèce d’entraînement, d’application ardente avec laquelle on se livre à la composition d’un ouvrage, dans les moments d’inspiration. Ces fautes peuvent échapper à l’écrivain, à l’artiste dans le feu de la composition, lorsqu’il est dans le feu de la composition. On dit en un sens analogue, Dans le feu de l’action.
Feu, se dit poétiquement, au figuré, en parlant De la passion de l’amour. Le feu de l’amour. Le feu dont il brûle. Rien n’a pu éteindre ses feux. Des feux constants. Nourrir dans son âme des feux criminels.
Feu, se dit aussi, figurément, de La vivacité d’action, de mouvement, de geste, d’esprit, d’imagination, de style, etc. Cet orateur a du feu. Cet écrit est plein de feu. Ce peintre, ce poëte a beaucoup de feu dans l’imagination. Le feu de l’imagination. Ce cheval a beaucoup de feu. On dit dans un sens analogue : C’est un esprit tout de feu. Une âme de feu. Etc.
Ce vin, cette eau-de-vie, etc., a du feu, a trop de feu, Ce vin, cette eau-de-vie a beaucoup de chaleur, a trop de chaleur.
Feu, se dit quelquefois, particulièrement, de L’inspiration. Être plein d’un beau feu. Il ne sait pas régler son feu.
Feu, se dit encore, figurément, en parlant De la guerre, des séditions, des troubles civils, des mouvements populaires, etc. Rallumer le feu de la guerre. Cet événement allait mettre en feu toute l’Europe. Allumer le feu de la discorde. Éteindre le feu de la sédition. On fit courir de mauvais bruits qui mirent toute la ville en feu.
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