banque

6e édition

BANQUE.

s. f.
■  Commerce qui consiste à ouvrir des crédits, à recevoir des fonds à intérêt ; à échanger des effets, ou à les escompter avec des espèces, moyennant une prime ou bénéfice que l’on nomme Change dans le premier cas, et Agio dans le second. Ce négociant fait la banque, entend bien la banque. On disait de même autrefois : Tenir la banque. Tenir banque ouverte.
Maison de banque, Maison où l’on fait le commerce de banque. Il se dit, par extension, Des négociants mêmes qui font ce commerce. Les frères tels sont la meilleure maison de banque d’Amsterdam.
Banque, signifie aussi, Une caisse commune, ou publique, dont le crédit repose sur des fonds considérables, et où les particuliers déposent leur argent pour en tirer un intérêt, avec faculté de le reprendre à leur volonté, en tout ou en partie, soit en nature, soit en effets équivalents. Les banques particulières et les banques publiques sont ordinairement sous la surveillance de l’autorité. La banque de France, de Londres, d’Amsterdam, de Bordeaux. Le régent de la banque. Porter son argent à la banque. Action de la banque. Billet de banque de cinq cents francs, de mille francs.
Fête à la banque, se dit en parlant Des jours fériés où la banque est fermée.
Avoir un compte en banque, Y avoir des fonds déposés, et s’y faire créditer ou débiter.
Banque, se dit aussi, chez les Imprimeurs, Du payement qui se fait aux ouvriers, chaque semaine, ou tous les quinze jours, ordinairement le samedi. Jour de banque. Livre de banque.
Banque, à certains Jeux où une seule personne joue contre plusieurs, se dit de La somme que celui qui tient le jeu a devant soi, pour payer ceux qui gagnent contre lui. La banque est considérable.
Faire une bonne, une mauvaise banque, Gagner ou perdre en tenant le jeu.
Faire sauter la banque, Gagner tout l’argent que le banquier a mis au jeu.
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