rue

5e édition

[II.] RUE.

s. f.
↪ voir aussi : [I.] Rue (n. f.)
■  Chemin dans une ville, dans un bourg, dans un village, entre p. 521des maisons, ou entre des murailles. Grande rue. Petite rue. Rue large, longue, étroite, courte. Belle, vilaine rue. Rue passante. Rue écartée. Rue de traverse. Rue pavée. Traverser une rue. Enfiler une rue. On ne voit que lui par les rues. J’ai couru, j’ai fait toutes les rues de Paris aujourd’hui. Un placard affiché à tous les coins de rue. Il loge au bout de la rue. Une maison qui regarde sur la rue, qui avance sur la rue. Aller de rue en rue. L’embarras des rues. Cela s’est passé en pleine rue. Le haut de la rue. Le bas de la rue. Il ne sait pas les rues de Paris. Tenir les rues nettes. Nettoyer les rues.
On dit familièrement, qu’Un homme a pignon sur rue, pour dire, qu’Il a une maison à lui, ou d’autres biens en évidence.
On dit, qu’Un cheval a pris un clou de rue, Lorsqu’en marchant, il lui est entré un clou dans le pied.
On dit dans le style familier, qu’Un homme est fou à courir les rues, pour, qu’Il est extrêmement fou ; qu’Une nouvelle, une aventure, une histoire court les rues, pour, qu’Elle est sue de tout le monde ; et proverbialem. qu’Une personne est vieille comme ces rues, comme les rues, pour, qu’Elle est d’une extrême vieillesse. La même chose se dit en parlant De vieilles hardes, de vieilles nippes.
On dit figurément et proverbialem. d’Une chose extrêmement commune, que Les rues en sont pavées.
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