renvoi

5e édition

RENVOI.

s. m.
■  Envoi d’une chose à la personne qui l’avoit envoyée. Renvoi de marchandises. Renvoi d’une lettre de change.
On appelle Chevaux de renvoi, carrosse, litière de renvoi, etc. Les chevaux et les voitures qui s’en retournent ou qui devoient s’en retourner à vide.
On appelle Renvoi, dans un livre, Une certaine marque qui renvoie le Lecteur à une pareille marque hors du texte, sous laquelle il doit trouver une citation, une remarque, une explication, etc. La grande quantité de renvois fatigue le Lecteur.
On appelle aussi Renvoi, Un avertissement qui enseigne qu’on trouvera à une autre page du même livre, la suite de ce qui est interrompu. Il y a dans ce Bréviaire, dans ce Livre de prières beaucoup de renvois.
On appelle aussi Renvoi, dans un acte, dans un écrit, La marque qui renvoie à une addition qui est à la marge ou au bas de la page, et qui doit se joindre au texte. Il se prend aussi pour L’addition même. Il y a dans cette minute des renvois qui ne sont point parafés. Il y a dans ce manuscrit trop de renvois qui en rendent la lecture fort incommode.
Renvoi, signifie aussi, Répercussion. Le renvoi des paroles par l’écho. Il signifie aussi, Le congé qu’on donne à des troupes, à un domestique. Son renvoi a été fâcheux, signifie, qu’Il a été accompagné de circonstances humiliantes, par exemple, de mauvais soupçons, de reproches, etc.
Renvoi, signifie aussi en termes de Palais, Le Jugement par lequel les Parties sont renvoyées devant les Juges qui doivent connoître de leur différent. Il a obtenu son renvoi pardevant ses Juges naturels. Demandeur en renvoi.
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