refus

5e édition

REFUS.

s. mas.
■  Action de refuser. S’attirer un refus. Il ne veut pas s’exposer à un refus. Essuyer des refus. Il en a eu un refus absolu. Ce qu’il vous a dit est un honnête refus. Adoucir un refus par des manières honnêtes. Il a pris pour refus la réponse qu’on lui a faite. Ce ministre met de la grâce jusque dans ses refus.
On dit, qu’Une chose n’est pas au refus de quelqu’un, pour dire, que Ce n’est pas une chose qu’on lui offre, et qu’il ne dépend pas de lui de l’accepter ou de la refuser.
On dit aussi, Avoir une chose, au refus de quelqu’un, pour dire, Ne l’avoir qu’après qu’un autre l’a refusée ; et, Faire une chose au refus de quelqu’un, pour dire, La faire, après qu’un autre a refusé de la faire.
On dit aussi dans le style familier, Cela n’est pas de refus, pour dire, J’accepte volontiers, avec plaisir ce que vous m’offrez.
Refus, se prend aussi quelquefois pour Ce qu’un autre a refusé. Je ne veux point du refus d’un autre. Avoir le refus d’un autre.
En termes de Chasse, on dit, Un cerf de refus, pour dire, Un cerf de trois ans.
On dit, Enfoncer un pieu jusqu’au refus, jusqu’à refus, pour, Jusqu’à ce que le terrain ne permette plus d’enfoncer davantage. On dit de même, qu’Un pieu de pilotis est au refus.
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