peigner

5e édition

PEIGNER.

v. a.
■  Démêler, arranger les cheveux, les poils, etc. avec un peigne. Peigner ses cheveux. Peigner une perruque. Peigner sa barbe. Se peigner. Peigner le crin des chevaux.
Peigner, se dit aussi Du lin, du chanvre, etc. Peigner du lin. Peigner du chanvre.
On dit figurément et familièrement Peigner, pour dire, Maltraiter, battre. Je le peignerai comme il faut. Ces deux femmes se sont bien peignées.
On dit dans le même sens, Peigner quelqu’un à la Turque.
Peigné, ée. participe.
On dit figurément d’Un jardin bien tenu, bien soigné, qu’Il est bien peigné. On dit aussi, qu’Un lieu, un endroit est bien peigné, pour dire, qu’Il est extrêmement ajusté et extrêmement propre ; et, qu’Il n’est que trop peigné, Quand on veut donner à entendre que les ajustemens en sont trop recherchés, trop multipliés.
On dit aussi figurément d’Un discours, d’un style exact, qu’Il est trop peigné, Quand l’exactitude y paroît affectée.
On dit famil. Il est peigné à la Turque, à la Diable, d’Un homme qui a les cheveux ou la perruque en désordre.
On dit figurément et familièrement d’Un homme malpropre et mal vêtu, C’est un mal peigné. Et on dit aussi fig. et famil. qu’On a été bien peigné, pour dire, qu’On a été bien battu.
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