lecteur, trice

5e édition

LECTEUR, TRICE.

sub.
■  Celui, celle qui lit. C’est un bon lecteur, un fort bon lecteur. C’est un méchant lecteur, il hésite, il bégaye.
Avis au Lecteur. Avertissement court qu’on met au commencement d’un livre imprimé.
On dit aussi proverbialement et figurément, Avis au lecteur. C’est un avis au lecteur ; et cela se dit lorsque sous des termes généraux, quelqu’un a dit des choses dans le dessein qu’un autre s’en fît l’application. Vous entendez bien ce qu’il vient de dire, c’est un avis au lecteur.
On le dit aussi d’Un malheur arrivé à quelqu’un, et qui doit le faire penser à en éviter un pareil qui le menace. Cette maladie marque de l’altération dans son tempérament, c’est un avis au lecteur.
On appeloit en France chez quelques Religieux, Lecteurs, Les Régens, les Docteurs qui enseignoient la Philosophie, la Théologie. Un tel Lecteur en Théologie, Lecteur en Philosophie.
Lecteur, est aussi dans l’Église, Un des quatre Ordres, qu’on appelle les Quatre Mineurs.
Dans les Maisons Religieuses, on appelle Lecteur, Celui qui est en semaine pour lire au Réfectoire ; et dans les Maisons des Filles, on appelle Lectrice, celle qui lit à son tour dans le Réfectoire. On disoit dans le même sens, Lectrice de la Reine, Lectrice de Madame N.
Lecteur, est aussi chez un Roi, Un titre de Charge, dont la fonction est de lire devant le Roi. Lecteur du Roi. Il a acheté une charge de Lecteur.
On appelloit Lecteurs Royaux, Les Professeurs du Collége Royal ou de France. Lecteur du Roi en Philosophie, en Mathématiques.
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