amender

5e édition

AMENDER.

v. a.
■  Terme de Palais qui signifie, Condamner à l’amende.
Il signifie aussi, Rendre meilleur, corriger. Il n’y a que Dieu qui le puisse amender. Un Juge, entérinant des lettres de pardon pour un coupable, lui dit : La Loi te condamne, le Roi te pardonne, que Dieu t’amende.
Amender, s’emploie aussi avec le pronom personnel. Il faut espérer qu’il s’amendera. On dit proverbialement en ce sens, Mal vit qui ne s’amende, pour, C’est faire un mauvais usage de la vie que de ne se point corriger.
On dit, Amender des terres, pour, Les améliorer. Amender des terres avec de la marne, avec du fumier.
On dit proverbialement et figurém. Cela n’amendera pas votre marché, pour, Cela ne fera pas que vous en soyez quitte à meilleur compte, cela ne rendra pas votre condition meilleure.
Amender, v. n. signifie, Devenir en meilleur état. Ce malade n’a point amendé depuis la saignée.
Il signifie aussi, Baisser de prix, devenir à meilleur marché. Le blé est bien amendé. Cela a fait amender les terres.
On dit proverbialement, Jamais cheval ni méchant homme n’amenda pour aller à Rome.
Amendé, ée. participe.
Supplément contenant les mots nouveaux en usage depuis la Révolution

AMENDER.

v. a. Modifier une proposition, un projet de décret, pour le rectifier.
Amendé, ée. participe.
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