commerce

1re édition

COMMERCE.

s. m.
■  Trafic, negoce de marchandises, d’argent, soit en gros, soit en destail. La liberté, la facilité du commerce. establir, restablir le commerce. cela fait rouler le commerce. defendre, interdire le commerce. la paix entretient le commerce, fait aller le commerce, fait fleurir le commerce, met de l’argent dans le commerce. la guerre fait cesser le commerce, rompt le commerce. le commerce est interrompu, perdu, ruine. le commerce va bien, ne va plus. le commerce enrichit un Estat, est la richesse d’un Estat. le commerce de Levant est d’espiceries. le grand commerce de Moscovie est de fourrures. le commerce des soyes, des toiles, des cuirs. en ce pays-là on fait commerce de toute sorte de marchandises.
On dit fig. d’Un homme qui se mesle de quelque chose qui n’est pas honneste, qu’Il fait un mauvais, un meschant, un vilain commerce, un sale & honteux commerce. & par ironie, un joli, un beau commerce.
Commerce, signifie aussi, Communication & correspondance ordinaire avec quelqu’un, soit pour la societé seulement, soit aussi pour quelques affaires. Dans le commerce de la vie. dans le commerce du monde. commerce de galanterie. il n’y a entre luy & cette Dame qu’un commerce d’esprit. il a commerce, il entretient commerce avec cet homme-là. un tel a grand commerce, ou n’a point de commerce, ou a peu de commerce avec un tel. je suis bien son serviteur, mais point de commerce. j’ay rompu tout commerce avec ces gens-là. je ne sçay quel est leur commerce. quel commerce ont-ils ensemble ? ils entretiennent commerce de lettres, ou par lettres. ils ont commerce de nouvelles.
On dit, qu’Un homme est d’un agreable commerce, d’un bon commerce, pour dire, qu’Il est d’agreable societé. Et, d’un commerce seur, pour dire, qu’On se peut fier à luy.
Ce mot est extrait de l'article : MARCHÉ.
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