symptôme

SYMPTÔME

nom masculin
Étymologie : xve siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin tardif symptoma, du grec sumptôma, « coïncidence ; symptôme », dérivé de sumpiptein, « tomber sur ; coïncider », lui-même composé à partir de sun, « avec », et piptein, « tomber ».
■  Marque de domaine : médecine. Manifestation pathologique perçue par le patient (on dit aussi Signe fonctionnel) ; par extension, tout phénomène caractéristique d’une maladie, qu’il soit signalé par le patient ou observable lors d’un examen clinique. Son principal symptôme est un mal de tête persistant. Un symptôme ambigu, alarmant. Un symptôme pathognomonique. Des symptômes asthéniques, hallucinatoires, allergiques. Un symptôme avant-coureur. La toux convulsive est un des symptômes de la coqueluche. Loc. Symptôme subjectif, décrit par le patient, par opposition à Symptôme objectif, mis en évidence par un examen. Symptôme primitif, qui se manifeste en premier et est à l’origine de ceux qui apparaissent ensuite.
▪ Par analogie. Ce qui témoigne d’une émotion, d’un sentiment, d’un état d’esprit. Une rougeur subite était chez lui un symptôme de timidité. J’ai interprété son silence comme un symptôme de méfiance. Spécialement. Marque de domaine : psychanalyse. Toute manifestation visible d’un refoulement. Sigmund Freud a analysé les manifestations hystériques, la pratique artistique comme des symptômes.
▪ Fig. Signe révélateur d’une situation donnée. La forte abstention lors de cette élection est le symptôme d’une dépolitisation et d’un mécontentement populaire. Des symptômes de croissance, de récession économique. Les symptômes du réchauffement climatique.
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