syllogisme

SYLLOGISME

nom masculin
Étymologie : xiiie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin syllogismus, du grec sullogismos, de même sens, dérivé de sullogizesthai, « assembler, rassembler », lui-même composé à partir de sun, « avec, ensemble », et logizesthai, « calculer, réfléchir ».
Marque de domaine : logique. Déduction dans laquelle la conclusion résulte de deux autres propositions, la majeure et la mineure, appelées « prémisses ». « Tous les hommes sont mortels, or Socrate est un homme, donc Socrate est mortel » est un exemple canonique de syllogisme. Les modes du syllogisme ont été codifiés par Aristote. Les termes d’un syllogisme, voir Terme. Syllogisme catégorique, dont les prémisses sont des propositions catégoriques. Syllogisme hypothétique, qui comporte une ou deux prémisses hypothétiques. Syllogisme dialectique, dont les prémisses ne sont pas certaines, mais simplement probables. Syllogisme conjonctif, dont la majeure est constituée de plusieurs propositions, l’une énonçant déjà la conclusion. Syllogisme disjonctif, dont la majeure comporte une disjonction.
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