soupir

SOUPIR

nom masculin
Étymologie : xiie siècle. Déverbal de soupirer.
1.  Expiration prolongée et sonore qu’on laisse échapper sous l’influence d’un sentiment, d’une émotion, d’une sensation vifs. Un long, un profond soupir. Un soupir d’aise, de soulagement, de regret. Un soupir amoureux. Pousser d’ardents, de tendres soupirs. Étouffer un soupir.
▪ Loc. et expr. Le dernier soupir, le dernier souffle de vie. Rendre, exhaler le dernier soupir, son dernier soupir. Recueillir, recevoir le dernier soupir de quelqu’un.
 Titres célèbres : Soupir, poème de Stéphane Mallarmé (1866) ; Le Pont des soupirs, de Michel Zévaco (1909).
2.  Marque de domaine : musique. Silence équivalant à une noire ; par métonymie, signe placé sur la troisième ligne de la portée, qui donne cette indication. Quart, seizième de soupir, voir Quart I, Seizième.
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