souple

SOUPLE

adjectif
Étymologie : xiie siècle. Emprunté du latin supplex, « qui plie les genoux ; suppliant », lui-même composé à partir de sub, « sous, dessous », et plectere, « courber ; tresser ».
■  Qui plie aisément sans rompre ni s’abîmer, flexible ; qui peut se déformer. De jeunes pousses souples d’osier. Un tuyau souple. Une échelle souple. Un matelas souple. Pistolet à balles souples. Cuir, tissu souple. Des chaussures souples.
▪ Spécialement. En parlant d’une partie du corps. La pratique du yoga rend les articulations souples. Le cou souple du cygne. Par extension. Elle est très souple. Les félins sont souples. Par métonymie. Une foulée, une démarche souple.
▪ Expr. Être souple comme une liane. Fig. Être souple comme un gant, être d’un caractère accommodant ou, péj., d’une complaisance servile. Avoir les reins souples, se dit d’une personne d’une grande endurance. Péj. Avoir l’échine souple, être d’une trop grande docilité, se prêter à toutes les complaisances.
▪ Par analogie. Se dit d’une chose qui donne l’impression d’une gracieuse aisance, d’une certaine liberté. Le contour, le trait souple d’un dessin. Le jeu souple et virtuose d’un violoniste.
▪ Fig. Se dit de quelqu’un à l’humeur facile, peu sévère ou qui sait s’adapter aux circonstances. Il s’est montré souple en la matière. Ses parents sont très souples avec elle. Il faut être souple en affaires. Par métonymie. Un esprit, un caractère souple. Par extension. Une éducation souple. Ses horaires de travail sont très souples.
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