soudure

SOUDURE

nom féminin
Étymologie : xie siècle. Dérivé de souder.
1.  Marque de domaine : technique. Métal ou alliage fusible qui sert à souder, à unir des pièces (on dit aussi Brasure ou Métal d’apport). La soudure peut être constituée majoritairement d’étain ou de plomb. Paillon de soudure, en orfèvrerie, petit morceau de métal servant à souder les pièces.
▪ Par extension. Action de souder ; résultat de cette action (on dit aussi Soudage). Soudure par fusion, par pression. Soudure à l’arc électrique. Cette soudure a été mal faite. Un défaut de soudure. Un point de soudure. Soudure autogène, liaison de deux pièces métalliques de même nature par fusion partielle, sans ajout d’un métal différent. Soudure oxhydrique, effectuée avec un chalumeau oxhydrique. Soudure par étincelles, qui s’effectue par le procédé de l’étincelage. Soudure de matières plastiques. Par métonymie. Endroit par où deux pièces de métal sont soudées. Le tuyau est crevé à la soudure.
2.  Par analogie. Union ou réunion de deux éléments distincts. Le nom « monsieur » résulte de la soudure du déterminant « mon » et du substantif « sieur ». La soudure des étamines d’une fleur. Une soudure entre deux vertèbres.
▪ Expr. Faire la soudure, dans la langue économique et commerciale, garantir la continuité d’un approvisionnement entre deux récoltes, deux livraisons et, fig., assurer la transition entre deux titulaires d’un poste.
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