quête

I. QUÊTE

nom féminin
Étymologie : xiie siècle. Forme féminine substantivée du participe passé de l’ancien français querre, « chercher, quérir ».
↪ voir aussi : II. Quête (n. f.)
1.  Recherche de quelqu’un ou de quelque chose, en particulier d’un objet que l’on s’efforce avec ardeur d’atteindre. La quête de Dieu, de l’infini. La quête de la perfection, de la vérité. Il s’est lancé dans une quête fiévreuse, une quête acharnée des honneurs. Une quête initiatique. La quête du Graal, la recherche, menée par les chevaliers de la Table ronde, du vase sacré ayant recueilli le sang du Christ crucifié. La quête du Graal est au cœur du cycle breton.
▪  Loc. prép. En quête de, à la recherche de. Elle est en quête d’un médecin qui pourrait soulager ses douleurs. Un esprit en quête d’aventures. Un animal en quête de nourriture.
▪  Spécialement. Marque de domaine : vènerie. Recherche de la voie laissée par la bête que l’on veut détourner. Un limier bon pour la quête. Un valet de limier mène la quête. – Marque de domaine : chasse. Action du chien d’arrêt qui cherche à découvrir la piste du gibier. Les chiens dits à quête haute vont le nez en l’air, alors que ceux à quête basse vont le nez au sol.
2.  Action de solliciter et de recueillir des dons pour des œuvres d’entraide ou pour soi-même. Les religieux des ordres mendiants vivent du produit de leurs quêtes. Les artistes de rue font souvent la quête à la fin de leur spectacle. Spécialement. Collecte des offrandes des fidèles au cours d’une célébration religieuse. Donner à la quête.
▪  Par métonymie. Ensemble des dons ainsi récoltés. Une quête abondante.
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