qu'

II. QUE

pronom interrogatif (e s’élide devant une voyelle ou un h muet).
Étymologie : xe siècle. Issu du latin quid, de même sens, lui-même nominatif et accusatif singuliers du pronom interrogatif neutre quid, « que, quoi ».
↪ voir aussi : I. Que (pr. rel. inv.)III. Que (adv.)IV. Que (conj. de sub.)
■  Le pronom interrogatif Que représente toujours une chose et s’emploie dans les propositions interrogatives directes et les propositions interrogatives indirectes à l’infinitif, où il occupe différentes fonctions. Dans les constructions où le pronom interrogatif est précédé d’une préposition, on emploie la forme tonique Quoi et non Que.
1.  Rare. Que est sujet. Que me vaut cet honneur ?
2.  Que est complément d’objet direct. Qu’écris-tu, que veux-tu ? (on dit aussi, moins bien, dans la langue familière, Qu’est-ce que tu écris, qu’est-ce que tu veux ?). Que diable lisez-vous là ? Que dire, que faire devant tant de mauvaise foi ? Il se demandait que répondre, il ne sait que penser (on dit aussi Il se demandait quoi répondre, il ne sait pas quoi penser).
▪  Litt. Que est complément d’objet indirect et signifie « à quoi, en quoi ». Que sert de flatter ? Que m’importent ses absences ?
3.  Que est complément de mesure. Que vaut cette maison, que coûte cet objet ?
4.  Que est complément d’un verbe impersonnel ou d’un présentatif. Que vous est-il arrivé ? Qu’y a-t-il dans cette malle ?
5.  Que est attribut. Qu’est-ce donc ? Qu’est-ce qui ne va pas ? Dans son désarroi, il ne savait que devenir.
6.  Que est employé au sens de Pour quelle raison, pourquoi, dans des tours interrogatifs, surtout à la forme négative. Que ne me l’avez-vous dit plus tôt ? Que ne demeurez-vous plus longtemps ? Que tardez-vous ?
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