prétexte

I. PRÉTEXTE

nom masculin
Étymologie : xvie siècle. Emprunté du latin praetextus, « action de mettre en avant ; prétexte », dérivé de praetexere, « border, garnir de ; mettre en tête ; prétexter », lui-même composé de prae, « devant, avant », et texere, « tisser, tramer, entrelacer ».
↪ voir aussi : II. Prétexte (n. f.)
■  Cause, raison qu’on met en avant pour cacher le véritable motif d’un dessein, d’une action. Un prétexte plausible, facile, frivole. Des prétextes fallacieux. Servir de prétexte. Il a pris prétexte de sa santé pour refuser toute invitation. Cela lui a fourni un prétexte pour ne pas répondre. Chercher, prendre, saisir le moindre prétexte pour se dérober. Cet enfant pleure pour le moindre prétexte. Il se pique au moindre prétexte ou sous le moindre prétexte.
▪  Loc. adv. Sous aucun prétexte, en aucun cas, jamais. Loc. prép. Sous prétexte de ou sous le prétexte de, sous apparence de (doit être préféré à Au prétexte de). Sous le prétexte de suivre une formation à l’étranger, il s’est offert un agréable voyage. Loc. conj. Sous prétexte que ou sous le prétexte que, suivi de l’indicatif ou du conditionnel (doit être préféré à Au prétexte que). Il refuse de venir, sous prétexte qu’il doit se ménager, qu’il devrait se ménager.
▪  Par affaiblissement. Occasion. Cet incident a été prétexte à plaisanterie. Tous les prétextes lui sont bons pour se plaindre.
  Titres célèbres : Prétextes et Nouveaux prétextes, recueils d’essais d’André Gide (1903 et 1911).
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