poing

POING

Prononciation : (g ne se fait pas entendre) nom masculin
Étymologie : xie siècle. Issu du latin pugnus, de même sens.
1.  Main fermée. Poing droit, gauche. Boxer à poings nus. Donner, asséner, décocher un coup de poing à quelqu’un. Un coup de poing à assommer un bœuf, très puissant. Un coup-de-poing, voir ce mot. Marque de domaine : fauconnerie. Oiseau de poing, oiseau de proie qui, à l’appel du fauconnier, revient directement et sans leurre sur la main fermée. Chasser avec un oiseau de poing. Aller à cheval, le faucon au poing.
▪  Expr. Pas plus gros que le poing, assez petit. Lever, brandir le poing, en un geste de révolte. Chanter l’Internationale, le poing levé. Montrer le poing à quelqu’un, en signe de menace. Les poings sur les hanches, dans une attitude résolue de provocation ou de défi. Envoyer, mettre son poing dans la figure de quelqu’un (fam.). Jouer des poings, se battre. Faire le coup de poing, participer à une rixe. Fig. Une opération coup de poing, opération policière d’envergure déclenchée par surprise ; par extension, un titre, une formule, une action coup de poing, dont la vigueur et la nouveauté forcent l’attention. Dormir à poings fermés, très profondément, comme un enfant. Être pieds et poings liés, réduit à l’impuissance. Serrer les poings, réprimer sa colère, sa révolte et, par extension, rassembler son énergie pour faire face à une situation difficile. Fam. Taper du poing sur la table, intervenir avec violence ou autorité au cours d’une discussion. Se ronger les poings, enrager.
2.  Par extension. La main jusqu’au poignet. Dans certains pays, il est encore d’usage de condamner les voleurs à avoir le poing coupé. Vieilli. Offrir le poing à une femme, pour qu’elle y prenne appui, pour la guider, la conduire. Mener une femme par le poing.
▪  Loc. Au poing, sur le poing, à la main. Il avançait l’épée au poing. Une arme de poing, un pistolet, un révolver, que l’on tient à la main.
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