pion, pionne

PION, PIONNE

nom
Étymologie : xiie siècle, au sens de « fantassin », puis pour désigner une pièce du jeu d’échecs qui se déplace lentement ; xvie siècle, au sens de « qui ne peut aller qu’à pied, miséreux » ; xixe siècle, au sens de « surveillant ». Issu du latin pedo, « celui qui a les pieds plats », puis « piéton, fantassin », lui-même dérivé de pes, pedis, « pied ».
1.  N. m. Chacune des pièces que l’on déplace conformément à une règle donnée, au jeu de dames, de go et dans divers autres jeux de société. Les pions blancs et les pions noirs. Jouer, pousser, avancer un pion. Aligner des pions. Prendre un pion à l’adversaire. Damer un pion, au jeu de dames, le transformer en dame en lui ayant fait atteindre la dernière ligne adverse. – Marque de domaine : jeu d’échecs. Chacune des petites pièces qui ne sont pas des figures et qui sont placées en première ligne au début de la partie. Chaque joueur dispose de huit pions. Le pion du roi, de la reine, celui qui se trouve devant le roi, la reine.
▪  Expr. fig. et fam. N’être qu’un pion, qu’un pion sur l’échiquier, agir pour le compte d’autrui, être manipulé. Pousser ses pions, manœuvrer habilement pour s’assurer un avantage. Damer le pion à quelqu’un, l’emporter sur lui avec une supériorité marquée.
2.  N. Argot scolaire. Surveillant, dans un collège, un lycée. Une étude surveillée par les pions. Fig. Personne qui exerce une surveillance tatillonne ; esprit censeur.
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