pâture

PÂTURE

nom féminin
Étymologie : xiie siècle, paisture, pasture, puis pâture. Issu du latin tardif pastura, « action de paître », lui-même dérivé, par l’intermédiaire de pastus, « pâture, nourriture », de pascere, « faire paître ».
1.  Action de pâturer, de se nourrir en paissant. Terre où la pâture du bétail est libre. La pâture des porcs en forêt.
2.  Lieu où croît la nourriture des animaux qui paissent. Une belle, une vaste pâture. Conduire des vaches à la pâture.
▪  Loc. Mettre, envoyer des chevaux en pâture, les mener, les envoyer paître dans un pré. Vaine pâture, ensemble des terres où les habitants d’une commune peuvent, dans des conditions précises, mener paître leurs bestiaux à certains moments de l’année ; s’est dit par extension des terres non cultivées. Désigne aussi le droit ainsi accordé. Droit de parcours et de vaine pâture.
3.  Ce qui sert à la nourriture des animaux. Les petits poissons sont la pâture des gros. Péj. ou pop., pour désigner la nourriture de l’homme. Chercher, réclamer sa pâture.
▪  Fig. Ce qui satisfait un besoin ou une activité de l’esprit. Pâture spirituelle. Elle fait sa pâture ou elle fait pâture de tous les livres qui lui tombent sous la main.
▪  Expr. fig. et péj. Jeter, donner, livrer, offrir en pâture, abandonner quelqu’un, quelque chose à qui veut s’en saisir pour en tirer quelque plaisir ou profit, ou pour l’exposer aux critiques, à la vindicte publique. Jeter, livrer en pâture des noms à l’opinion publique.
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