il

I. IL

pronom personnel de la troisième personne.
Étymologie : ixe siècle. Issu du bas latin illi, illum, altération du latin classique ille, illud, « celui-là, cela ».

I.

I. Pronom personnel masculin (pl. Ils ; féminin Elle, voir ce mot).
Ne s’emploie qu’en fonction de sujet. En fonction de complément, on emploie le, lui, eux, leur, se, soi. Il, ils désignent des personnes ou des choses dont il est question dans le discours. J’ai lu cet ouvrage, il est fort intéressant. Quand je me suis approché d’eux, ils se sont enfuis.
▪ Le pluriel ils peut représenter un ensemble de noms de genres différents. Le directeur et sa femme ont écrit qu’ils ne pourraient venir. Renvoie parfois à un nom singulier de sens collectif. C’est une famille nombreuse, ils sont dix.
▪  Il, ils peuvent servir à insister sur un sujet autrement exprimé, soit en l’annonçant, soit en le reprenant. Ils sont gentils, tes amis. Cet enfant, il sait ce qu’il veut.
▪  Il, ils s’emploient parfois familièrement, avec une nuance d’affection, au lieu de la deuxième personne du singulier ou du pluriel. Ils ont été bien sages, ces enfants ?
▪ Fam. Le pluriel ils désigne un groupe plus ou moins déterminé de personnes. Ils ont fini par l’arrêter. Ils sont en grève.

II.

II. Pronom neutre invariable.
1.  Sujet d’un verbe impersonnel. Il neige. Il en va de même. Il faut que vous la préveniez. Il vaut mieux en rester là. Il importe, il convient d’agir vite. Dans quelques jours, il n’y paraîtra plus. S’il vous plaît. Ainsi soit-il. Comme il se doit. Il s’agit de vous. Litt., au lieu du démonstratif ce ou cela. Il suffit. Il est vrai. Il se peut.
2.  Sert de sujet apparent quand le sujet réel est placé après le verbe. Il me vient une idée. Il s’est passé deux semaines depuis son départ. Il existe de nombreuses exceptions à cette règle. Il est nécessaire de lui en parler. Il était une fois… Il est défendu de fumer dans les lieux publics.
3.  Loc. verb. Il y a, voir Avoir I. Il est, voir Être I. Litt. Il n’est que de, suivi d’un infinitif, il suffit de.

III.

III.  Il, ils se placent immédiatement après le verbe dans des phrases interrogatives ou exclamatives, dans des propositions incises et dans certaines tournures affirmatives qui exigent l’inversion du sujet.
Que fait-il ? Où sont-ils ? Faut-il qu’elle soit naïve ! Était-il drôle ! Non, répondit-il, je n’en crois rien. Dût-il se fâcher. Toujours est-il que j’ai gagné. Encore faut-il qu’il accepte. Lorsque le verbe se termine par une voyelle, on intercale un t euphonique entre le verbe et le pronom. Qu’en pense-t-il ? Viendra-t-il ?
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