il

7e édition

IL.

■  Pronom masculin qui désigne la troisième personne. Votre frère va venir, il est prêt. J’ai lu cet ouvrage, il est bien écrit. Ces gens-là sont pressés, ils courent.
Il se met ordinairement avant le verbe, dans les phrases affirmatives, sans qu’il y ait rien entre-deux, si ce n’est des particules et des pronoms, comme : Il nous dit. Il lui parle. Il ne veut pas. Il n’en veut pas. Il y veut aller.
Il se met immédiatement après le verbe dans les interrogations et dans certaines phrases exclamatives. Que fait-il ? Où sont-ils ? Dort-il ? Boit-il ! Est-il barbare ! Avec le t euphonique : Qu’a-t-il dit ? Viendra-t-il ? Aime-t-il le jeu ?
Il se met également après le verbe dans certaines phrases affirmatives, telles que les suivantes : Alors, dit-il, nous résolûmes d’agir. Quoi ? répondit-il, s’écria-t-il. Dût-il s’en fâcher. Aussi furent-ils sages. Toujours est-il certain que j’étais excusable. Il aura la place, encore faut-il qu’il travaille.
Quand une phrase interrogative contient le nom masculin qui est le sujet du verbe, on n’en met pas moins, ordinairement, le pronom Il après le verbe. Jean est-il venu ? Ce fruit est-il bon ? Ce livre vous a-t-il plu ? Cette sorte de pléonasme s’emploie même dans certaines phrases qui expriment une supposition. Ce projet dût-il échouer, il sera toujours beau de l’avoir conçu.
Dans certaines phrases, au contraire, le verbe est précédé du pronom Il, et suivi du nom masculin auquel ce pronom se rapporte. Il me fuit, le perfide. Ils sont rares, les hommes constamment désintéressés. Ils ne reviendront plus, ces jours heureux. Sont-ils moins coupables, ceux qui…
Le pronom Il se met aussi avec les verbes impersonnels ou employés impersonnellement ; et alors il n’est point relatif à un sujet exprimé. Il faut que… Il est bon… Il est probable que… Il est certain que… Il pleut. Il neige. Il tonne. Il fait mauvais temps. Il y a des hommes qui… Il se répandit un écrit, une nouvelle. Il fut un temps où nous n’étions pas riches. Je verrai ce qu’il me conviendra de faire.
Dans ce genre de constructions Il et le verbe restent au singulier quoique ce verbe soit suivi d’un nom au pluriel. Il vint deux mille hommes. Il est survenu de fâcheux accidents.
Il, se met quelquefois pour Cela. Je devais p. 5partir, il est vrai, mais j’en ai été empêché.
Il n’est que de… Ce qui importe le plus, qui est le plus utile, nécessaire. Il n’est que de s’occuper soi-même de ses affaires.
Il n’est pas que vous n’ayez… Vous avez certainement. Il n’est pas que vous n’ayez lu dans cet auteur.
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