hurler

HURLER

conjugaison Prononciation : (h initial est aspiré) verbe intransitif
Étymologie : xiie siècle, ul(l)er, usler. Issu du latin ululare, « hurler », formé sur une onomatopée.
1.  En parlant de certains animaux. Pousser des cris aigus et prolongés. Les loups hurlent dans la forêt. On dit que les chiens hurlent à la mort quand ils pressentent un décès imminent.
▪ Expr. fig. Hurler avec les loups. Anciennement. Se conformer aux manières, aux mœurs, aux opinions de ceux avec qui l’on vit ou avec qui l’on se trouve, quoiqu’on ne les approuve pas entièrement. Aujourd'hui. Péj. Adopter par opportunisme l’opinion du plus fort ou du plus grand nombre, notamment en s’associant à des attaques injustes.
2.  En parlant d’un être humain. Pousser des cris violents et prolongés, sous l’effet de la souffrance ou de quelque émotion. Hurler de douleur, d’épouvante. Hurler de fureur. Transitivement. Litt. Hurler sa colère, son indignation, l’exprimer à grands cris ou avec véhémence.
▪ Par exagération. Parler avec emportement, avec le ton de la fureur. N’en dites rien, il va encore hurler, cela le ferait hurler.
▪ Expr. et loc. Hurler à la mort, réclamer violemment la mise à mort de quelqu’un. Devant le palais de justice, la foule hurlait à la mort. C’est à hurler de rire, c’est ridicule, invraisemblable.
▪ Par extension. Parler, chanter trop fort, crier de toutes ses forces. Hurler dans un porte-voix. Ce chanteur, cet orateur hurle. Par métonymie. Un haut-parleur, un poste de radio qui hurle. Transitivement. Hurler un ordre. Hurler des injures.
3.  Par analogie. Faire entendre un bruit strident et prolongé. Le vent hurle dans la campagne, dans la mâture. La sonnerie d’alarme se mit à hurler.
▪ Fig. Des couleurs qui hurlent, des tons qui sont trop crus ou qui forment un violent contraste.
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