grand-halte

’HALTE

Prononciation : (h initial est aspiré) nom féminin
Étymologie : xvie siècle, dans l’expression faire halt. Emprunté, par l’intermédiaire de l’allemand Halt, « arrêt », du francique *halt, « lieu où l’on séjourne ».
1.  Pause, arrêt, temps de repos au cours d’une marche, d’un voyage. Faire une halte. Nous ferons halte dans la clairière. S’accorder une courte, une longue halte. Faire une halte de quelques jours. Fig. Les choses sont allées trop vite, il est temps de faire halte.
▪ Spécialement. Marque de domaine : militaire. Grande halte ou grand-halte, la plus longue des haltes quotidiennes d’une troupe en marche, destinée à lui permettre de prendre un repas chaud. Halte horaire, halte de dix minutes environ, observée après cinquante minutes de marche.
2.  Par métonymie. Lieu où se fait cette pause. Ce village sera notre dernière halte. Il faut arriver à notre halte avant la nuit. Se disait aussi du repas pris au cours d’une telle pause, notamment lors d’une chasse.
▪ Spécialement. Marque de domaine : chemin de fer. Station secondaire où l’arrêt est facultatif et où le service des marchandises n’est pas assuré.
3.  Marque de domaine : militaire. Interj. Halte ! commandement de s’arrêter donné à une troupe en marche. Section, halte ! À mon commandement, halte ! Halte au feu ! commandement destiné à suspendre provisoirement le tir. Fig. Halte aux abus !
▪ Loc. interj. Halte-là ! cri d’une sentinelle intimant à quelqu’un l’ordre de s’arrêter. Fig. S’emploie pour mettre un terme à des propos, des actes qu’on juge excessifs ou inopportuns. Halte-là ! vous dépassez les bornes.
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