craquer

I. CRAQUER

conjugaison verbe intransitif
Étymologie : xvie siècle ; xviie siècle, au sens de « se vanter ». Dérivé du radical onomatopéique crac.
↪ voir aussi : II. Craquer (v. tr.)
1.  Produire un bruit sec. Les vis du pressoir craquaient. La neige craquait sous le pas des marcheurs. Le plancher est si chargé que les poutres craquent. Le lit, le fauteuil craque. Le pain sec, les biscuits craquent sous la dent. Tirer sur ses doigts pour en faire craquer les jointures. Faire craquer une allumette et, transitivement et fam., craquer une allumette.
2.  Par extension. Se déchirer, éclater, se rompre, sous l’effet d’une forte pression. L’étagère va craquer sous ce poids. Cette couture commence à craquer. Le tissu avait craqué sur toute sa longueur. Un sac bourré à craquer de vêtements, de livres. Expr. fig. et fam. La salle était pleine à craquer. L’affaire risque de nous craquer entre les mains, de nous échapper. Il nous a craqué dans la main, il a fait brusquement défaut. L’ordre ancien craque de toutes parts, menace ruine.
3.  Fig. et fam. Donner des signes de défaillance, de désunion, de rupture ; perdre toute résistance physique ou morale. L’adversaire a craqué. L’entente des deux associés a rapidement craqué. Au cours de la dernière étape, les nerfs de ce coureur ont craqué. Le suspect a craqué, il est passé aux aveux. Argot. Craquer pour, céder à l’attrait d’une personne, d’un objet.
4.  Spécialement. En parlant de certains oiseaux au long bec. Claquer du bec. La cigogne, la grue craque. (On dit aussi Craqueter, Claqueter.)
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