sans

8e édition

SANS.

■  Préposition marquant l’absence, le manque, l’exclusion d’une personne, d’une chose. Être sans argent, sans place, sans ressource. C’est un homme sans esprit, sans jugement, sans honneur. Il est sans malice. Sans force et sans vertu, sans force ni vertu. Une lettre sans date, sans signature. C’est un corps sans âme. Vous ferez bien cela sans moi. Ce que vous faites là est sans exemple. Une audace sans égale. Un homme sans pareil. Vous ferez cela, sans quoi vous serez puni.
Non sans, Avec. Je l’ai vu, non sans plaisir. Je l’ai retrouvé, non sans peine.
Sans se place aussi devant un infinitif pour marquer l’Absence, le manque d’une manière d’être ou d’agir. Passer la nuit sans dormir. Faire quelque chose sans y penser, sans hésiter. Sans rire. Cela va sans dire.
Il se met assez souvent au commencement des phrases. Sans argent, que pouvais-je faire ? Sans cet accident, nous aurions réussi. Sans vous, je n’aurais pas obtenu cet emploi. Sans mentir, c’est un drôle de corps.
Sans plus, Sans qu’il y en ait davantage. p. 559Il reçut mille francs sans plus. Il est quelquefois suivi d’un infinitif. Sans plus me plaindre, Sans me plaindre davantage.
Sans entre dans plusieurs manières de parler, dans diverses locutions adverbiales. Sans doute. Sans contredit. Sans faute. Sans réserve. Sans compliment. Sans façon. Sans gêne. Sans cérémonie. Etc. Voyez Doute, Contredit, Faute, etc.
Sans que, locution conjonctive marquant que l’action exprimée par la proposition qui la suit ne se produit pas. Sans que cela paraisse. Je ne puis parler sans qu’il m’interrompe. Il l’a fait sans qu’on le lui ait dit.
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