abus

8e édition

ABUS.

n. m.
■  Usage mauvais, excessif de quelque chose. L’abus qu’il a fait de ses richesses, de ses forces, de sa santé, de son autorité.
Il se dit absolument pour signifier Désordre, usage pernicieux. Abus manifeste. Réformer, corriger, retrancher les abus. Il s’est glissé divers abus dans la justice, dans cette administration. Il faut distinguer entre un usage reçu et un abus qui s’est introduit.
En termes de Jurisprudence, Abus de pouvoir se dit de l’Acte d’un fonctionnaire qui outrepasse son autorité. Abus de confiance, Délit que l’on commet en abusant de la confiance de quelqu’un.
Appel comme d’abus, Appel interjeté contre la sentence, l’acte ou l’écrit d’un ecclésiastique qu’on prétend avoir excédé son pouvoir ou avoir contrevenu aux lois de l’État. Interjeter appel comme d’abus. On dit de même Le Conseil d’État a jugé qu’il y avait abus, Il a admis l’appel comme d’abus.
Il signifie aussi Erreur. Voilà un étrange abus. C’est par abus qu’on a pu soutenir une telle opinion. C’est souvent commettre un abus de compter sur la justice des hommes. En ce sens, il a vieilli.
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