abus

7e édition

ABUS.

s. m.
■  Usage mauvais, excessif ou injuste de quelque chose. L’abus qu’il a fait de ses richesses, de ses forces, de sa santé, de son autorité. Il ne faut pas confondre l’abus avec l’usage.
Il se dit absolument pour signifier, Désordre, usage pernicieux. Abus manifeste. Réformer, corriger, retrancher les abus. Il s’est glissé divers abus dans la justice, dans cette administration. Il faut distinguer entre un usage reçu, et un abus qui s’est introduit.
En termes de Jurisprudence, Abus de pouvoir, se dit de l’Acte d’un fonctionnaire qui outrepasse son autorité. Abus de confiance, est le nom d’une classe particulière de délits.
Appel comme d’abus, Appel interjeté contre la sentence, l’acte ou l’écrit d’un ecclésiastique, qu’on prétend avoir excédé son pouvoir ou avoir contrevenu aux lois de l’État. Interjeter appel comme d’abus. On dit de même, Le conseil d’État a jugé qu’il y avait abus, Il a jugé que l’appel comme d’abus a été bien interjeté.
Abus, signifie aussi, Erreur. Voilà un étrange abus. C’est un abus de croire que cela puisse réussir. Vous comptez sur la justice des hommes : abus.
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