obéir

7e édition

OBÉIR.

v. n.
■  Se soumettre à la volonté, aux ordres de quelqu’un, et les exécuter. Obéir à Dieu, aux lois, au prince, au magistrat. Obéir à justice. Commandez et j’obéirai. Obéir aux ordres de quelqu’un. Il sait bien se faire obéir. Il s’est fait obéir par force. Il obéit aveuglément. Pour bien commander, il faut avoir obéi. Obéir de gré ou de force. Ce chien, ce cheval obéit docilement à la voix de son maître. Il veut être obéi. Dans ce dernier exemple, obéi est participe passif, comme si Obéir était verbe actif.
Fig., Obéir à la force, obéir à la nécessité, Faire ce que la force, ce que la nécessité contraint de faire.
Fig., Il faut que les passions obéissent à la raison, Il faut que les passions soient soumises, soient assujetties à la raison.
Fig., Les corps obéissent à la loi de l’attraction, de la gravitation, etc., Ils suivent les mouvements qui leur sont imprimés par celles de leurs propriétés naturelles qu’on nomme Attraction, Gravitation, etc.
Fig., Ce cheval obéit bien à l’éperon, à la main, aux aides, Il se laisse gouverner, manier aisément.
Obéir, se dit aussi Des peuples, des provinces, des villes qui sont soumises à l’autorité d’un prince, d’un État. Les provinces qui obéissent au roi. Les peuples qui obéissaient à l’empire romain.
Obéir, figurément et en parlant De choses inanimées, signifie, Céder, plier. L’acier obéit plus que le fer. Du fer qui obéit sous le marteau. Une lame d’épée qui obéit. L’osier obéit. Ce bois obéit sans se rompre, sans se casser.
Obéi, ie. part. passé.
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