obédience

7e édition

OBÉDIENCE.

s. f.
■  Obéissance. Il ne se dit ordinairement qu’en parlant Des religieux. Le supérieur a commandé à ce religieux en vertu de sainte obédience.
Il signifie aussi, L’ordre, la permission par écrit qu’un supérieur donne à un religieux ou à une religieuse pour aller en quelque endroit, pour passer d’un couvent à un autre. Il ne saurait partir sans obédience, s’il n’a son obédience. Elle a montré son obédience.
Il signifie encore, L’emploi particulier qu’un religieux ou une religieuse a dans son couvent. Cette religieuse est cellérière, c’est son obédience.
Ambassadeur d’obédience, Ambassadeur que le roi envoyait vers le pape, pour l’assurer de son obéissance filiale. L’ambassadeur fut reçu à l’obédience, Il fut reçu par le pape en plein consistoire, avec les cérémonies accoutumées.
Pays d’obédience, Pays dans lequel le pape nommait aux bénéfices qui venaient à vaquer dans certains mois de l’année. L’Allemagne était un pays d’obédience. La Bretagne était un pays d’obédience.
Obédience, dans les temps de schisme, où il y avait deux papes à la fois, servait à désigner Les différents pays qui reconnaissaient l’un ou l’autre pape. L’obédience d’Urbain, et l’obédience de Clément.
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