muse

7e édition

[I.] MUSE.

s. f.
↪ voir aussi : [II.] Muse (n. f.)
■  Chacune des neuf déesses qui, suivant les anciens, présidaient aux arts libéraux, et principalement à l’éloquence et à la poésie. Les neuf Muses. Le séjour des Muses. Invoquer les Muses. Être inspiré par les Muses. Être favorisé des Muses. La Muse de l’histoire, de l’épopée, de la tragédie, de la comédie, de la poésie champêtre, de la danse, etc.
Fig., Les nourrissons, les favoris, les amants des Muses, Les poètes.
Muses, au pluriel, désigne aussi, figurément, Les belles-lettres, et principalement La poésie. Cultiver les muses. Les muses l’ont consolé de ses disgrâces.
Fig., Les muses grecques, les muses latines, les muses françaises, etc., La poésie grecque, latine, française, etc. Dans ce sens, Muse se dit quelquefois au singulier. La muse latine. La muse française.
Muse, se dit aussi absolument, dans certaines phrases figurées, en parlant De l’inspiration poétique. Il est de ceux à qui la muse accorde aisément ses faveurs.
Il se dit encore, figurément, Du génie de chaque poète, du caractère de sa poésie. La muse de Racine était tendre et passionnée. p. 250Il vient d’offrir au public les fruits de sa muse. Une muse enjouée, badine, sévère, déréglée.
Il se dit aussi de La personne ou du sentiment qui inspire un poète. La vérité a été sa muse. Cette femme est sa muse.
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