malice

7e édition

MALICE.

s. f.
■  Inclination à nuire, à mal faire, à causer de la peine. Grande malice. Il a un fonds de malice. Cela procède d’une malice noire. Sa malice s’est décelée dans cette affaire. Il est plein de malice. Il a fait cela par malice. S’il ne fait pas bien, c’est pure malice. C’est un homme sans malice. Il n’a pas plus de malice qu’un enfant.
Il peut s’appliquer Aux choses. La malice d’une action. La malice de ses discours n’épargne personne.
Dans le langage des Casuistes, La malice du péché, La malignité du péché.
Fam., Ne pas entendre malice à quelque chose, Faire ou dire quelque chose sans mauvaise intention. L’offre qu’il vous faisait était désavantageuse pour vous, le discours qu’il vous tenait était offensant, mais il n’y a pas entendu malice.
Prov. et fig., Un innocent fourré de malice, Celui qui est malicieux et qui feint d’être simple et bon.
Malice, se dit aussi d’Une action faite avec malice. Il m’a fait la plus grande malice du monde. On sait toutes les malices dont il est capable. C’est une malice noire, qui mérite châtiment.
Malice, se prend souvent dans un sens qui n’a rien d’odieux, et il signifie alors, Une simple disposition à la gaieté et à la plaisanterie. Son esprit est plein de malice. Il y a de la malice dans sa physionomie, dans son sourire. Avez-vous senti toute la malice de cette réponse, de cette saillie ? Ce bon homme a de la malice.
Il signifie aussi, Une action faite, une parole dite dans la seule intention de badiner, de se divertir. C’est une petite malice qu’on vous a faite. Elle fait sans cesse à ses compagnes des malices tout à fait plaisantes. Il nous a dit mille malices fort spirituelles.
Entendre malice à quelque chose, Y donner un sens détourné, un sens malin. Il entend malice aux propos les plus simples.
Vous pouvez cliquer sur n’importe quel mot pour naviguer dans le dictionnaire.