dédit

7e édition

DÉDIT.

s. m.
■  Révocation d’une parole donnée. On l’emploie surtout dans cette phrase proverbiale et familière, Avoir son dit et son dédit, Être sujet à se dédire, à se rétracter, à changer aisément d’avis.
Il signifie aussi, La peine stipulée dans un marché, dans une convention, contre celui qui n’en remplira pas les conditions. Un dédit est ordinairement une somme à payer. Il y a un dédit. Un dédit de mille écus. Il y a tant pour le dédit. Il y a dix mille francs de dédit. Payer le dédit.
Il s’applique, par extension, à L’acte même où se trouve stipulée la peine encourue par celui ou celle qui se dédira. Le notaire qui avait rédigé le dédit, en demeura dépositaire. Les deux parties s’étant arrangées, on déchira le dédit.
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