aval

7e édition

[II.] AVAL.

s. m.
↪ voir aussi : [I.] Aval (n. m.)
■  T. de la Navigation des rivières. Il est l’opposé d’Amont, et signifie, Le côté vers lequel descend la rivière. On l’emploie surtout avec la préposition De, et toujours sans l’article. Pays d’aval. Patache d’aval. Le vent vient d’aval.
En aval du pont, de la ville, etc., se dit pour désigner Le côté de la rivière qui est au-dessous du pont, de la ville, etc., dont on parle.
p. 132Vent d’aval, se dit, sur les côtes, de Tout vent qui souffle de l’un des points compris entre le nord-ouest et le sud-ouest, passant par l’ouest, surtout lorsque la terre est au levant. Le vent d’aval amène presque toujours de la pluie.
Un des bateaux allait amont, l’autre aval, L’un montait, l’autre descendait. Dans cette phrase, qui a vieilli, Amont et Aval sont employés dans leur signification primitive, c’est-à-dire comme adverbes.
À vau-l’eau. loc. adv. Suivant le courant de l’eau. La barque allait à vau-l’eau. Personne ne ramait, nous nous laissions aller à vau-l’eau.
Prov. et fig., L’affaire, l’entreprise est allée à vau-l’eau, Elle n’a pas réussi, on n’en espère plus rien.
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