tronc

6e édition

TRONC.

s. m. (Le C ne se prononce pas.)
■  Le gros d’un arbre, la tige considérée sans les branches. Un tronc d’arbre. On a coupé toutes les branches, il ne reste plus que le tronc. Le tronc de cet arbre est creux. Le tronc est pourri.
En termes d’Anat., Le tronc d’une artère, d’une veine, Leur partie la plus considérable qui n’a pas encore formé de branche.
Tronc, se dit aussi, surtout en termes d’Anatomie, de La partie principale du corps, à laquelle les membres sont attachés, et qui comprend la tête, le thorax et le bassin.
Il se dit également Du buste du corps humain, dont on a séparé la tête, les bras et les cuisses. Un cadavre dont il ne reste que le tronc.
En Archit., Tronc de colonne, Fragment d’un fût de colonne.
Tronc, se dit figurément, en Généalogie, de La ligne directe des ascendants et des descendants, d’où partent les branches ou lignes collatérales. Ces deux familles sont de deux branches qui sortent du même tronc.
Tronc, signifie encore, Une boîte, un coffre de bois ou de fer posé ordinairement dans les églises, et qui a une fente pour recevoir l’argent des aumônes. Tronc pour les prisonniers, pour la fabrique de l’église, pour les enfants trouvés. Le tronc des pauvres. Mettre un tronc dans une église. Mettre dans le tronc. Vider le tronc.
Prov. et fig., Voler le tronc des pauvres, Faire des profits illégitimes aux dépens de ceux qui sont dans la nécessité.
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