tronc

1re édition

TRONC.

s. m.
■  Le gros d’un arbre, la tige considerée sans les branches. Un tronc d’arbre. on a coupé toutes les branches, il ne reste plus que le tronc. le tronc de cet arbre est creux, est pourri.
Tronc, se dit aussi, Du corps humain dont on a coupé la teste, ou les quatre membres.
Tronc, signifie aussi, Un petit coffret qu’on pose dans les Eglises, & dans lequel il y a une ouverture par où l’on met l’argent que l’on donne par aumosne. Tronc pour les prisonniers, pour la fabrique de l’Eglise, pour les enfans trouvez. mettre un tronc dans une Eglise. mettre dans le tronc, vuider le tronc.

tronçon

■ Tronçon. s. m. Morceau coupé ou rompu d’une plus grande piece, laquelle est ordinairement longue & peu large. Tronçon de pique, de lance, d’espée.
On appelle aussi, Tronçons, des morceaux que l’on coupe de certains poissons qui ont plus de longueur p. 601que de largeur. Tronçons d’anguille, de brochet, tronçons de saulmon, tronçon d’alose. couper par tronçons.

tronçonner

■ Tronçonner. verbe actif. Couper par tronçons, couper un tronçon de quelque chose. Tronçonner une alose, une anguille. un poisson le mordit & luy tronçonna le doigt. comme il se baignoit dans la mer, un gros poisson luy tronçonna la jambe, ce criminel se tronçonna la langue de peur de parler.
■ Tronçonné, ée. part.

tronquer

■ Tronquer. v. act. Retrancher. Il ne se dit guere que des livres, & des passages qu’on en tire. Il a tronqué ce livre, il en a osté deux chapitres. il tronque tous les passages qu’il allegue.
■ Tronqué, ée. part. pass.
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