tronc

5e édition

TRONC.

s. m. (Le C ne se prononce que devant quelques voyelles.)
■  La partie inférieure de la tige d’un arbre qui a été coupé à une certaine hauteur. On le dit aussi De toute la tige, lorsqu’elle n’est pas élevée, et qu’elle est dépouillée de ses branches. Un tronc d’arbre. On a coupé toutes les branches, il ne reste plus que le tronc. Le tronc de cet arbre est creux. Le tronc est pourri.
On dit figurém. et proverbialement, qu’Il vaut mieux s’attacher au tronc de l’arbre qu’à ses branches (on dit aussi, Au gros de l’arbre), pour dire, qu’En fait de protection, il faut s’attacher à la principale, à l’autorité d’où naissent les autres.
On le dit de même, en matière d’Opinions religieuses. S’attacher au gros de l’arbre, plutôt qu’à ses branches, C’est préférer la Communion générale aux Sectes, les dogmes universellement reçus, aux enseignemens particuliers.
Tronc, se dit aussi De la seconde partie du squelette. Le tronc est composé de l’épine, du thorax et du bassin.
On appelle Tronc, en termes de Généalogie, La ligne directe des ascendans et des descendans, d’où partent les branches ou lignes collatérales. Ces deux familles sont de deux branches qui sortent du même tronc.
Tronc, signifie encore, Une boîte ou coffre de bois ou de fer posée dans les Églises, et qui a une fente pour recevoir l’argent des aumônes. Tronc pour les Prisonniers, pour la Fabrique de l’Église, pour les Enfans trouvés. Mettre un tronc dans une Église. Mettre dans le tronc. Vider le tronc.
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