oindre

6e édition

OINDRE.

v. a. Conjugaison : (J’oins, tu oins, il oint ; nous oignons. J’oignais. J’oignis. J’ai oint. J’oindrai. Que j’oigne. Que j’oignisse. Oignant.)
■  Frotter d’huile ou de quelque autre matière grasse. Autrefois on oignait les athlètes pour la lutte. La pécheresse qui oignit les pieds de Notre-Seigneur. Les anciens se faisaient oindre au sortir du bain. Oindre une tumeur avec de l’onguent, pour l’amollir.
Prov. et fig., Oignez vilain, il vous poindra ; poignez vilain, il vous oindra, En faisant du bien à un malhonnête homme, on n’en reçoit que du déplaisir ; et au contraire, en le gourmandant, on en tire ce qu’on veut.
Oindre, se dit aussi en parlant De l’huile consacrée dont on se sert dans quelques cérémonies religieuses, et dans l’administration de quelques sacrements. Samuel oignit Saül. On oignait les rois de France à leur sacre avec l’huile de la sainte ampoule. On oint les évêques à leur sacre. Oindre un malade avec les saintes huiles. Dans la confirmation, l’évêque oint avec du saint chrême le front de celui à qui il confère ce sacrement.
Oint, ointe. participe.
Il est aussi substantif ; et on dit, en termes de l’Écriture sainte : Les rois sont les oints du Seigneur. Jésus-Christ est appelé, par excellence, l’Oint du Seigneur.
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