mépris

6e édition

MÉPRIS.

s. m.
■  Sentiment par lequel on juge une personne, ou une chose, indigne d’estime, d’égard, d’attention. Mépris outrageant, injurieux, insupportable. Profond mépris. Il l’a traité avec le dernier mépris. Des paroles de mépris. Concevoir, témoigner, avoir du mépris pour quelqu’un. Souffrir le mépris. Sensible au mépris. Montrer du mépris pour les choses qui méritent le plus de respect. Le mépris que j’en faisais était trop grand. Il est digne de mépris. Il mérite le mépris de tous les gens de bien. S’exposer au mépris. Faire à quelqu’un un geste de mépris. Braver le mépris public.
Tomber dans le mépris, Tomber dans un état où on est méprisé. Cet homme, qui était si considéré, est tombé dans le mépris.
Le mépris de la vie, le mépris de la mort, Le sentiment par lequel on s’élève au-dessus de l’amour de la vie, de la crainte de la mort. On dit dans un sens analogue, Le mépris des richesses, des grandeurs, des honneurs, des louanges, etc.
Prov., La familiarité engendre le mépris.
Mépris, au pluriel, signifie, Paroles ou actes de mépris. Je ne suis pas fait pour souffrir, pour endurer vos mépris. Les caresses et les mépris de la cour. Les mépris d’un tel homme valent des louanges.
Au mépris de. loc. prépositive. Au préjudice de, sans avoir égard à. Il a fait cela au mépris des lois, au mépris de sa parole.
En mépris de. loc. prépositive. Par un sentiment de mépris pour. En mépris du devoir. Elle est beaucoup moins usitée que la précédente.
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